Comment une expérience lors de nos voyages en train peut-elle devenir un apprentissage ? Incongru, non ? Et pourtant si nous déployons nos antennes, il se passe quelque chose…
Avant de monter dans le train ; il y a l’expérience de la gare. Cet endroit souvent ouvert aux quatre vents. Toutes sortes de voyageurs s’y pressent. Il y a les hommes et les femmes d’affaires avec leurs ordinateurs qui ont l’air si sérieux. Il y a ces jeunes voyageurs du monde entier qui s’extasient ou au contraire se montrent blasés. Certains sont chargés de sacs. Des sacs neufs mais aussi des sacs fatigués. Si on laisse nos sens de l’observation s’ouvrir, on les entend parler, on décèle leur humeur, leur humour... Si l’on observe, on voit des étiquettes accrochées à leurs sacs, ces étiquettes nous emmènent ici et là... dans des contrées proches ou lointaines, des lieux ensoleillés ou enneigés... On regarde leurs chaussures, elles nous racontent beaucoup, la poussière qui s’y est déposée, la forme, le confort, leur forme avachie, nous permettent de nous mettre dans leurs pas. Le train n’est pas encore parti et nous sommes déjà dans des ailleurs... Où exactement, je ne sais pas... mais est-ce que ça a de l’importance ?
Il y a ces personnes sans âge toujours jeunes et qui s’émerveillent de tout. Je vous souhaite en ce début d’année que vous fassiez partie de celles-là ! Ici, elles ont toujours ou souvent les yeux grands ouverts. Elles ne lisent pas encore. Elles ont emmené dans leur besace un livre, voire deux, au cas où... parfois de la poésie... parfois autre chose, des romans qui racontent en détails des histoires de vie... Ces personnes assises ou bien debout n’ont pas d’âge... pourquoi ? Leurs yeux et leurs sens sont en éveil. Elles ne jugent pas, elles sont là, bien là, sur leurs pieds. Si elles boivent, elles perçoivent le goût de l’eau, elles entendent le bruit de l’eau qui glisse et elles sentent combien l’eau les désaltère. Si elles mangent, de la même façon, ces personnes portent une attention particulière à ce qu’elles mangent. Et même si c’est une pomme, on dirait que c’est une merveille. On se réjouit de les voir croquer dans la pomme et fermer les yeux de plaisir... Est-ce qu’il existe des personnes qui ronronnent de plaisir ? Puis on les voit lever les yeux vers le grand tableau qui indique les arrivées et les dé- parts. On pense intuitivement qu’elles partent... et pourtant qui nous dit qu’elles n’attendent pas un voyageur ? Il convient de se méfier de nos certitudes... nous n’en savons rien. L’espace de cette gare est une pure merveille de bonheur.
Puis nous allons un peu plus loin. Qu’il fasse froid ou chaud, nous savons régler notre température en nous adaptant... mettre un pull, le retirer... Là, oui là... écoutez bien, une mélodie emplit certains espaces vides... oui, c’est le son d’un piano... il y a en a de plus en plus dans les gares... ce soir, les billets s’arracheront à prix d’or pour entendre ce pianiste... il nous offre un concert ! Alors, plus rien n’existe que cette musique, on se rapproche du son, comme aimanté, oui... c’est du jazz... un air que l’on connaît et que l’on aime... oui, on se prend à fredonner intérieurement, à moins que le son ne franchisse notre gosier... ça n’a pas d’importance... nous nous sentons bien, au diapason.
Le train, oui c’est vrai le train ! Cependant, chaque minute nous semble durer davantage qu’une simple minute... comme si... comme si chaque minute se dilatait, comme le son qui amplifie cet espace. A moins que ce ne soit l’espace qui n’amplifie le son. C’est bon, c’est beau... quel moment exceptionnel ! Quel moment délicieux... délicieux comme chaque instant que nous vivons car chaque instant est unique, n’est-ce pas ?
Alors la gare devient cet espace de concert, la gare devient cet espace de rêves et de rencontres... cet espace que nous enchantons comme nous savons enchanter chaque moment de notre vie si nous sommes attentifs à la vie qui s’écoule.
Et la vie se déroule, elle se déroule comme un chemin, un long chemin... on chemine en voiture, à vélo, à pied et en train... Au fait, dans quelle gare êtes-vous ? Ici ou là ? En Europe ? Sur un autre continent ? Ou sur un continent imaginaire ? Je ne sais pas où vous êtes alors que vous poursuivez cette lecture... Au fait, combien de fois m’avez-vous lâchée ? Jamais, vingt fois... moins ou plus... c’est très bien ! Vous vous souvenez, c’est vous qui êtes aux commandes, et c’est magnifique ! Magnifique comme la vie est magnifique. Merveilleuse ! Juste retrouver le pouvoir de s’émerveiller, retrouver cette capacité intérieure de sentir sa vie, d’être vivant comme on est vivant. De sentir cette joie intérieure d’être en vie. Comme c’est bon, comme c’est bon cette lumière qui nous parcourt, ces sensations de vie qui illuminent chaque seconde comme si... comme si... comme si chaque seconde était une heure... sentir cet infini dans notre être nous traverser, nous habiter... Sentir l’espace, l’espace... Au fait, entendez-vous toujours ces accents de jazz sur le piano ? Entendez vous ces silences clairs et épais qui nous permettent de distinguer les notes, d’entendre ces accords harmonieux ? On les sent ces silences comme si... comme si... comme si ces silences s’installaient au sein de notre respiration... s’y lovaient pour nous permettre de sentir cet espace intérieur, cet espace douillet qui nous permet d’accueillir l’agréable, le vivant. D’accueillir ces accords, ces saveurs de pomme... le goût de l’eau et son pouvoir désaltérant... les mots et les phrases que nous entendons... ces notes et ces phrases prononcées ou non qui franchissent ou pas nos lèvres... Puis nos yeux se posent sur les chaussures, ces chaussures qui nous racontent la vie de leurs propriétaires… puis nos yeux se posent sur les sacs posés, lâchés, installés, choyés ou délaissés par leurs propriétaires... Lentement, en prenant notre temps, on entend les pas, les appels donnés parles voix de la gare... Elles nous indiquent des choses comprises ou incomprises... car où êtes-vous ? Dans quelle gare êtes-vous ? Dans quel pays ? Quel continent ? Réel ou imaginaire ? Car vous pouvez encore vous laisser rêver... car vous pouvez encore imaginer ce que vous avez envie d’imaginer... vos yeux sont des fenêtres qui s’ouvrent, vos oreilles des auditoriums... vos sensations comme une tempête de vie.
Oui, vous profitez, vous profitez de tout ce qui est présent, la vie... la beauté ! Je ne sais toujours pas si vous êtes partis à moins que vous ne reveniez… De cette expérience, que garderez-vous ? Cette impression incroyable d’un voyage extraordinaire... Mais au fait, êtes-vous partis ? De cette expérience, que garderez-vous ? Ces sensations de vie qui parcourent votre corps ? Cette expérience de légèreté... de lourdeur, de fourmillement, d’anesthésie ? Cet accord intérieur avec... Vous sentez que vous avez produit ce qui est utile... Au fait, la prochaine fois que vous prenez un train... quelle sera votre expérience ? Je vous remercie de votre lecture. Bonne année !
Avant de monter dans le train ; il y a l’expérience de la gare. Cet endroit souvent ouvert aux quatre vents. Toutes sortes de voyageurs s’y pressent. Il y a les hommes et les femmes d’affaires avec leurs ordinateurs qui ont l’air si sérieux. Il y a ces jeunes voyageurs du monde entier qui s’extasient ou au contraire se montrent blasés. Certains sont chargés de sacs. Des sacs neufs mais aussi des sacs fatigués. Si on laisse nos sens de l’observation s’ouvrir, on les entend parler, on décèle leur humeur, leur humour... Si l’on observe, on voit des étiquettes accrochées à leurs sacs, ces étiquettes nous emmènent ici et là... dans des contrées proches ou lointaines, des lieux ensoleillés ou enneigés... On regarde leurs chaussures, elles nous racontent beaucoup, la poussière qui s’y est déposée, la forme, le confort, leur forme avachie, nous permettent de nous mettre dans leurs pas. Le train n’est pas encore parti et nous sommes déjà dans des ailleurs... Où exactement, je ne sais pas... mais est-ce que ça a de l’importance ?
Il y a ces personnes sans âge toujours jeunes et qui s’émerveillent de tout. Je vous souhaite en ce début d’année que vous fassiez partie de celles-là ! Ici, elles ont toujours ou souvent les yeux grands ouverts. Elles ne lisent pas encore. Elles ont emmené dans leur besace un livre, voire deux, au cas où... parfois de la poésie... parfois autre chose, des romans qui racontent en détails des histoires de vie... Ces personnes assises ou bien debout n’ont pas d’âge... pourquoi ? Leurs yeux et leurs sens sont en éveil. Elles ne jugent pas, elles sont là, bien là, sur leurs pieds. Si elles boivent, elles perçoivent le goût de l’eau, elles entendent le bruit de l’eau qui glisse et elles sentent combien l’eau les désaltère. Si elles mangent, de la même façon, ces personnes portent une attention particulière à ce qu’elles mangent. Et même si c’est une pomme, on dirait que c’est une merveille. On se réjouit de les voir croquer dans la pomme et fermer les yeux de plaisir... Est-ce qu’il existe des personnes qui ronronnent de plaisir ? Puis on les voit lever les yeux vers le grand tableau qui indique les arrivées et les dé- parts. On pense intuitivement qu’elles partent... et pourtant qui nous dit qu’elles n’attendent pas un voyageur ? Il convient de se méfier de nos certitudes... nous n’en savons rien. L’espace de cette gare est une pure merveille de bonheur.
Puis nous allons un peu plus loin. Qu’il fasse froid ou chaud, nous savons régler notre température en nous adaptant... mettre un pull, le retirer... Là, oui là... écoutez bien, une mélodie emplit certains espaces vides... oui, c’est le son d’un piano... il y a en a de plus en plus dans les gares... ce soir, les billets s’arracheront à prix d’or pour entendre ce pianiste... il nous offre un concert ! Alors, plus rien n’existe que cette musique, on se rapproche du son, comme aimanté, oui... c’est du jazz... un air que l’on connaît et que l’on aime... oui, on se prend à fredonner intérieurement, à moins que le son ne franchisse notre gosier... ça n’a pas d’importance... nous nous sentons bien, au diapason.
Le train, oui c’est vrai le train ! Cependant, chaque minute nous semble durer davantage qu’une simple minute... comme si... comme si chaque minute se dilatait, comme le son qui amplifie cet espace. A moins que ce ne soit l’espace qui n’amplifie le son. C’est bon, c’est beau... quel moment exceptionnel ! Quel moment délicieux... délicieux comme chaque instant que nous vivons car chaque instant est unique, n’est-ce pas ?
Alors la gare devient cet espace de concert, la gare devient cet espace de rêves et de rencontres... cet espace que nous enchantons comme nous savons enchanter chaque moment de notre vie si nous sommes attentifs à la vie qui s’écoule.
Et la vie se déroule, elle se déroule comme un chemin, un long chemin... on chemine en voiture, à vélo, à pied et en train... Au fait, dans quelle gare êtes-vous ? Ici ou là ? En Europe ? Sur un autre continent ? Ou sur un continent imaginaire ? Je ne sais pas où vous êtes alors que vous poursuivez cette lecture... Au fait, combien de fois m’avez-vous lâchée ? Jamais, vingt fois... moins ou plus... c’est très bien ! Vous vous souvenez, c’est vous qui êtes aux commandes, et c’est magnifique ! Magnifique comme la vie est magnifique. Merveilleuse ! Juste retrouver le pouvoir de s’émerveiller, retrouver cette capacité intérieure de sentir sa vie, d’être vivant comme on est vivant. De sentir cette joie intérieure d’être en vie. Comme c’est bon, comme c’est bon cette lumière qui nous parcourt, ces sensations de vie qui illuminent chaque seconde comme si... comme si... comme si chaque seconde était une heure... sentir cet infini dans notre être nous traverser, nous habiter... Sentir l’espace, l’espace... Au fait, entendez-vous toujours ces accents de jazz sur le piano ? Entendez vous ces silences clairs et épais qui nous permettent de distinguer les notes, d’entendre ces accords harmonieux ? On les sent ces silences comme si... comme si... comme si ces silences s’installaient au sein de notre respiration... s’y lovaient pour nous permettre de sentir cet espace intérieur, cet espace douillet qui nous permet d’accueillir l’agréable, le vivant. D’accueillir ces accords, ces saveurs de pomme... le goût de l’eau et son pouvoir désaltérant... les mots et les phrases que nous entendons... ces notes et ces phrases prononcées ou non qui franchissent ou pas nos lèvres... Puis nos yeux se posent sur les chaussures, ces chaussures qui nous racontent la vie de leurs propriétaires… puis nos yeux se posent sur les sacs posés, lâchés, installés, choyés ou délaissés par leurs propriétaires... Lentement, en prenant notre temps, on entend les pas, les appels donnés parles voix de la gare... Elles nous indiquent des choses comprises ou incomprises... car où êtes-vous ? Dans quelle gare êtes-vous ? Dans quel pays ? Quel continent ? Réel ou imaginaire ? Car vous pouvez encore vous laisser rêver... car vous pouvez encore imaginer ce que vous avez envie d’imaginer... vos yeux sont des fenêtres qui s’ouvrent, vos oreilles des auditoriums... vos sensations comme une tempête de vie.
Oui, vous profitez, vous profitez de tout ce qui est présent, la vie... la beauté ! Je ne sais toujours pas si vous êtes partis à moins que vous ne reveniez… De cette expérience, que garderez-vous ? Cette impression incroyable d’un voyage extraordinaire... Mais au fait, êtes-vous partis ? De cette expérience, que garderez-vous ? Ces sensations de vie qui parcourent votre corps ? Cette expérience de légèreté... de lourdeur, de fourmillement, d’anesthésie ? Cet accord intérieur avec... Vous sentez que vous avez produit ce qui est utile... Au fait, la prochaine fois que vous prenez un train... quelle sera votre expérience ? Je vous remercie de votre lecture. Bonne année !
Une page se tourne... Edito du Dr Garden-Brèche
Les pages d’une année qui s’achève se referment à peine. Déjà, fruits de l’automne, des feuilles vierges virevoltent et s’offrent à nous pour de nouveaux chapitres à écrire. Et puis l’inattendu survient, juste là, lorsqu’on s’y attend le moins.
Les pages d’une année qui s’achève se referment à peine. Déjà, fruits de l’automne, des feuilles vierges virevoltent et s’offrent à nous pour de nouveaux chapitres à écrire. Et puis l’inattendu survient, juste là, lorsqu’on s’y attend le moins.
Double lien thérapeutique et résistance. Dr Milton Erickson
Roxanna nous a ouvert les pages de ce premier numéro de l’année. Nul autre que son père Milton ne pouvait en conclure les articles. Il nous démontre en pratique comment l’utilisation des résistances chez cet enfant va l’accompagner vers le succès. Il fallait oser…
Roxanna nous a ouvert les pages de ce premier numéro de l’année. Nul autre que son père Milton ne pouvait en conclure les articles. Il nous démontre en pratique comment l’utilisation des résistances chez cet enfant va l’accompagner vers le succès. Il fallait oser…
Humaniser, Réhumaniser le soin. Christine Guilloux
Depuis l’aube de l’humanité, le soin nous accompagne. Sa perception par le patient, le ressenti, sont empreints de son rapport à la science, la technologie. Qu’en est-il de la relation ?
Depuis l’aube de l’humanité, le soin nous accompagne. Sa perception par le patient, le ressenti, sont empreints de son rapport à la science, la technologie. Qu’en est-il de la relation ?
Enfants hyperactifs et Hypnose Ericksonienne. Dr Jean-François Marquet
Dans ce remarquable article, Jean-François Marquet, pédopsychiatre et praticien en hypnose, nous démontre que les étiquettes liées à la nosographie et qui collent aux patients sont souvent délétères. Il vous révèle tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’hyperactivité de l’enfant et aussi quelques-uns de ses secrets thérapeutiques.
Un voyage mouvementé..
Dans ce remarquable article, Jean-François Marquet, pédopsychiatre et praticien en hypnose, nous démontre que les étiquettes liées à la nosographie et qui collent aux patients sont souvent délétères. Il vous révèle tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur l’hyperactivité de l’enfant et aussi quelques-uns de ses secrets thérapeutiques.
Un voyage mouvementé..
« Qui était mon père Milton Erickson ? ». Roxanna Erickson
Le Dr Erickson Klein, l’une des filles de Milton H. Erickson, lève ici le voile, en exclusivité pour notre revue et pour la première fois, sur son point de vue de l’essence de la contribution de Milton Erickson à la psychothérapie. Son opinion que l’« Espoir » représente mieux encore l’élément central du travail d’Erikson que l’« Utilisation » est présentée et renforcée par l’histoire personnelle de sa vie dans la maison familiale avec son père.
Le Dr Erickson Klein, l’une des filles de Milton H. Erickson, lève ici le voile, en exclusivité pour notre revue et pour la première fois, sur son point de vue de l’essence de la contribution de Milton Erickson à la psychothérapie. Son opinion que l’« Espoir » représente mieux encore l’élément central du travail d’Erikson que l’« Utilisation » est présentée et renforcée par l’histoire personnelle de sa vie dans la maison familiale avec son père.
Tout cela n’a ni queue ni tête. Dr Stefano Colombo
Il pleut. Il devrait neiger. Il ne neige pas, il pleut. Donc, il ne fait pas beau vu qu’il pleut et il ne neige pas.
La météo est le contenu le plus rapidement disponible quand on ne sait pas quoi dire.
Il pleut. Il devrait neiger. Il ne neige pas, il pleut. Donc, il ne fait pas beau vu qu’il pleut et il ne neige pas.
La météo est le contenu le plus rapidement disponible quand on ne sait pas quoi dire.
En coulisse avec nous… Dr Garden-Brèche
Si notre conception du temps en thérapie, telle que nous l’exposons lors de nos séminaires*, veut que passé, présent et futur coexistent en permanence, alors tout devient possible. Boire aux racines du temps écoulé pour le (re)-vivre autrement et dessiner un présent initiateur de nouvelles graines du futur. Elles germeront pour éclore en des instants créatifs et intuitifs. Ainsi fut construit ce premier numéro de l’année, dans l’urgence et la passion, autour de l’équipe naissante présentée dans l’édito.
Si notre conception du temps en thérapie, telle que nous l’exposons lors de nos séminaires*, veut que passé, présent et futur coexistent en permanence, alors tout devient possible. Boire aux racines du temps écoulé pour le (re)-vivre autrement et dessiner un présent initiateur de nouvelles graines du futur. Elles germeront pour éclore en des instants créatifs et intuitifs. Ainsi fut construit ce premier numéro de l’année, dans l’urgence et la passion, autour de l’équipe naissante présentée dans l’édito.