La transe hypnotique est un phénomène naturel chez l’enfant. Dans les soins psychiques, elle peut être utilisée en combinaison des thérapies brèves pour guider l’enfant afin qu’il s’apaise seul et retrouve son équilibre.
Nous verrons dans cet article comment Noé, 7 ans, a pu s’approprier rapidement les outils proposés au cours de la thérapie (sept séances sur cinq mois) et les réinvestir au quotidien pour atteindre une autonomie dans la résolution de ses difficultés. Et comment le travail familial a permis non seulement de soutenir la dynamique engagée par l’enfant, mais aussi de faire évoluer leur relation d’une attention soucieuse réciproque vers un partage joyeux et réparateur. Depuis plusieurs mois Noé souffre de troubles du sommeil (à l’endormissement et réveils nocturnes en pleurs) qui épuisent la famille, d’une anxiété diffuse avec des crises de panique. Il se dévalorise souvent et manque de confiance en lui pour aborder même des situations habituelles. Des craintes qu’il arrive quelque chose de grave à ses parents sont présentes quotidiennement. Depuis peu, le mal-être s’est étendu jusqu’à l’école, où il s’isole, et ses résultats scolaires chutent. Il est suivi depuis ses 3 ans en oncologie pédiatrique pour une maladie grave.
Lors de notre première rencontre, je me trouve face à un petit garçon, collé à sa mère, entre ses deux parents, inquiet, qui a du mal à rester en place. Je m’adresse à lui en premier pour savoir ce qu’il aime faire (création de l’alliance thérapeutique, accordage et recherche de ressources). Il parle spontanément, le débit est rapide et le regard alterne entre fuite et présence intense. Il joue au foot, aux jeux vidéo avec ses copains et aux cartes Pokémon. Il aime le vélo et aller à la piscine. Il s’exprime bien. Sous un air triste et anxieux se cache un enfant vif et pétillant.
Avec l’enfant la qualité de l’alliance thérapeutique est primordiale. Elle est créatrice d’espoir et constitue un levier dans le processus thérapeutique. Notre priorité, à ce moment-là, est de construire un environnement sécure, encourageant une bonne relation, le respect et la collaboration mutuels ainsi que l’engagement réciproque dans le but d’accomplir les objectifs que nous définirons ensemble. Une écoute curieuse et attentive (position de l’anthropologue), une disponibilité, une présence authentique et une connexion au monde de l’enfant facilitent le processus thérapeutique. L’utilisation du langage de l’enfant, de ses mots, ses images, sa façon de mobiliser son corps, sa manière d’interagir avec les autres permet d’amplifier l’accordage et de renforcer le sentiment d’être compris.
La relation avec ses parents est chaleureuse. Le vécu des dernières années les rend un peu fébriles. Ils évoquent la maladie de Noé. Il a été courageux et exemplaire pendant les traitements. Il n’avait pas peur alors que c’était douloureux. Leur admiration est perceptible, comme leur souffrance. La semaine dernière, ils ont appris que les traitements vont s’arrêter petit à petit car il est en rémission. Ils ont pleuré de joie, ce qui a inquiété Noé. Enfin ils parlent de la peur irrationnelle et envahissante de Noé que son grand-père paternel, qui a été violent une fois envers sa mère il y a trois ans et que la famille ne voit plus depuis, revienne s’en prendre à eux. Malgré leurs rationalisations, l’angoisse reste envahissante.
Après avoir validé leur souffrance (communication verbale et non verbale), nous réfléchissons ensemble à l’efficacité de leur stratégie actuelle et en cherchons d’autres. Je leur propose d’expérimenter pour les deux prochaines semaines une façon de percevoir les choses autrement. Si nous considérions que Noé utilise ce sujet pour évoquer ses angoisses et sa tristesse, comment pourraient-ils le rassurer autrement ? Les parents reviennent alors sur les troubles du sommeil et leur épuisement. Ma question est prématurée. Je leur témoigne empathie et bienveillance puis me tourne vers Noé :
-Thérapeute : « Est-ce que certains jours tu t’endors facilement ? (Hochement de tête.) Comment fais-tu ? (Thérapie orientée solution, recherche d’exceptions.)
-Noé : Je pense aux gens que j’aime, à mes copains. Les câlins de Maman m’aident. Et aussi discuter et faire des confidences.
-Th. : Et dans la journée, qu’est-ce qui t’aide à te sentir bien ?
-Noé : Quand je joue à Fortnite ou à la récré avec mes copains, surtout S. et M. Et à la maison, avec ma soeur aussi. J’aime imaginer que je suis footballeur professionnel. J’adore aussi faire des aventures avec les personnages Marvel. » Les parents, ragaillardis par l’enthousiasme de Noé, ajoutent des idées. Madame propose d’utiliser ce qui l’apaisait petit, et Monsieur de le distraire avec des activités ou lui changer les idées. Je récapitule toutes les propositions et les invite à les réutiliser jusqu’à la prochaine fois pour voir ce qui fonctionne le mieux. Puis je demande à Noé si on peut discuter tous les deux. Il résiste un peu, retient ses parents puis finit par accepter. Seul, il revient immédiatement sur sa maladie :
-Noé : « J’avais tellement peur de perdre ma jambe, les médecins ont parlé deux fois d’amputation. Je me sentais différent. Je n’arrêtais pas de me comparer aux autres. Je n’en ai pas parlé, je ne veux pas faire de la peine à mes parents et je ne veux pas que les autres le sachent, même mes copains. » Puis il rebondit sur les personnages Marvel qu’il connaît très bien, m’explique avec passion leurs spécificités, leurs pouvoirs, leurs forces et leurs interactions avec beaucoup de détails. Son corps est alors en mouvement, ses émotions sont perceptibles. J’entends en écho ses propres questionnements (sentiment d’être différent, son combat contre la maladie, ces corps atypiques qui se transforment, parfois se régénèrent, la douleur, la colère difficile à contrôler, les amitiés possibles entre eux, ceux qui tombent amoureux, et s’ils font un enfant ? comment sera-t-il ?...). Cet univers des comics semble participer au processus de symbolisation de ce qu’il vit. Son imaginaire est une ressource.
Nous explorons ensuite ses stratégies pour apaiser ses angoisses :
-Noé : « Je m’éloigne pour me calmer ou je joue pour penser à autre chose... Le son des cascades… Les câlins de Maman… Faire des activités avec Papa.
-Th. : Qu’est-ce que tu ressens dans ces moments ?
-Noé : De la tristesse… de la colère aussi, jusqu’à la haine des fois. J’ai peur aussi. Parfois c’est tout mélangé.
-Th. : Et comment te sens-tu quand tu arrives à te calmer avec toutes les stratégies dont tu viens de me parler ? (Compliment indirect, valorisation des ressources internes, renforcement du sentiment de compétence et progression dans la construction du projet commun.)
-Noé : Je me sens heureux et un peu excité d’avoir réussi.
-Th. : En t’écoutant, je me disais que sans t’en rendre compte, tu utilises déjà ton monde imaginaire et l’hypnose pour te sentir mieux. Est-ce que tu serais curieux d’apprendre à développer cela encore plus ? Tu pourrais l’utiliser à chaque fois que tu te sens moins bien pour faire revenir le positif.
-Noé : Tu veux dire qu’on va faire des histoires ? Avec des trucs drôles aussi ? Au début, il y aura de la tristesse et de la haine, puis avec la colère on fera des combats entre les personnages (Marvel) et à la fin il y aura de la joie mais il restera un peu de tristesse car il y aura eu des morts. » Nous définissons ensemble notre projet commun : « Je suis souriant, un peu excité, j’ai envie de me faire remarquer, de faire le foufou et j’ai confiance pour tout, les exercices, le foot, avec les copains. » C’est notre 10 sur l’échelle de progrès. A la prise de rendez-vous, il était à 3 :
- Noé : « Je me sentais tout le temps stressé, en colère, triste. J’avais la haine parfois.
Nous verrons dans cet article comment Noé, 7 ans, a pu s’approprier rapidement les outils proposés au cours de la thérapie (sept séances sur cinq mois) et les réinvestir au quotidien pour atteindre une autonomie dans la résolution de ses difficultés. Et comment le travail familial a permis non seulement de soutenir la dynamique engagée par l’enfant, mais aussi de faire évoluer leur relation d’une attention soucieuse réciproque vers un partage joyeux et réparateur. Depuis plusieurs mois Noé souffre de troubles du sommeil (à l’endormissement et réveils nocturnes en pleurs) qui épuisent la famille, d’une anxiété diffuse avec des crises de panique. Il se dévalorise souvent et manque de confiance en lui pour aborder même des situations habituelles. Des craintes qu’il arrive quelque chose de grave à ses parents sont présentes quotidiennement. Depuis peu, le mal-être s’est étendu jusqu’à l’école, où il s’isole, et ses résultats scolaires chutent. Il est suivi depuis ses 3 ans en oncologie pédiatrique pour une maladie grave.
Lors de notre première rencontre, je me trouve face à un petit garçon, collé à sa mère, entre ses deux parents, inquiet, qui a du mal à rester en place. Je m’adresse à lui en premier pour savoir ce qu’il aime faire (création de l’alliance thérapeutique, accordage et recherche de ressources). Il parle spontanément, le débit est rapide et le regard alterne entre fuite et présence intense. Il joue au foot, aux jeux vidéo avec ses copains et aux cartes Pokémon. Il aime le vélo et aller à la piscine. Il s’exprime bien. Sous un air triste et anxieux se cache un enfant vif et pétillant.
Avec l’enfant la qualité de l’alliance thérapeutique est primordiale. Elle est créatrice d’espoir et constitue un levier dans le processus thérapeutique. Notre priorité, à ce moment-là, est de construire un environnement sécure, encourageant une bonne relation, le respect et la collaboration mutuels ainsi que l’engagement réciproque dans le but d’accomplir les objectifs que nous définirons ensemble. Une écoute curieuse et attentive (position de l’anthropologue), une disponibilité, une présence authentique et une connexion au monde de l’enfant facilitent le processus thérapeutique. L’utilisation du langage de l’enfant, de ses mots, ses images, sa façon de mobiliser son corps, sa manière d’interagir avec les autres permet d’amplifier l’accordage et de renforcer le sentiment d’être compris.
La relation avec ses parents est chaleureuse. Le vécu des dernières années les rend un peu fébriles. Ils évoquent la maladie de Noé. Il a été courageux et exemplaire pendant les traitements. Il n’avait pas peur alors que c’était douloureux. Leur admiration est perceptible, comme leur souffrance. La semaine dernière, ils ont appris que les traitements vont s’arrêter petit à petit car il est en rémission. Ils ont pleuré de joie, ce qui a inquiété Noé. Enfin ils parlent de la peur irrationnelle et envahissante de Noé que son grand-père paternel, qui a été violent une fois envers sa mère il y a trois ans et que la famille ne voit plus depuis, revienne s’en prendre à eux. Malgré leurs rationalisations, l’angoisse reste envahissante.
Après avoir validé leur souffrance (communication verbale et non verbale), nous réfléchissons ensemble à l’efficacité de leur stratégie actuelle et en cherchons d’autres. Je leur propose d’expérimenter pour les deux prochaines semaines une façon de percevoir les choses autrement. Si nous considérions que Noé utilise ce sujet pour évoquer ses angoisses et sa tristesse, comment pourraient-ils le rassurer autrement ? Les parents reviennent alors sur les troubles du sommeil et leur épuisement. Ma question est prématurée. Je leur témoigne empathie et bienveillance puis me tourne vers Noé :
-Thérapeute : « Est-ce que certains jours tu t’endors facilement ? (Hochement de tête.) Comment fais-tu ? (Thérapie orientée solution, recherche d’exceptions.)
-Noé : Je pense aux gens que j’aime, à mes copains. Les câlins de Maman m’aident. Et aussi discuter et faire des confidences.
-Th. : Et dans la journée, qu’est-ce qui t’aide à te sentir bien ?
-Noé : Quand je joue à Fortnite ou à la récré avec mes copains, surtout S. et M. Et à la maison, avec ma soeur aussi. J’aime imaginer que je suis footballeur professionnel. J’adore aussi faire des aventures avec les personnages Marvel. » Les parents, ragaillardis par l’enthousiasme de Noé, ajoutent des idées. Madame propose d’utiliser ce qui l’apaisait petit, et Monsieur de le distraire avec des activités ou lui changer les idées. Je récapitule toutes les propositions et les invite à les réutiliser jusqu’à la prochaine fois pour voir ce qui fonctionne le mieux. Puis je demande à Noé si on peut discuter tous les deux. Il résiste un peu, retient ses parents puis finit par accepter. Seul, il revient immédiatement sur sa maladie :
-Noé : « J’avais tellement peur de perdre ma jambe, les médecins ont parlé deux fois d’amputation. Je me sentais différent. Je n’arrêtais pas de me comparer aux autres. Je n’en ai pas parlé, je ne veux pas faire de la peine à mes parents et je ne veux pas que les autres le sachent, même mes copains. » Puis il rebondit sur les personnages Marvel qu’il connaît très bien, m’explique avec passion leurs spécificités, leurs pouvoirs, leurs forces et leurs interactions avec beaucoup de détails. Son corps est alors en mouvement, ses émotions sont perceptibles. J’entends en écho ses propres questionnements (sentiment d’être différent, son combat contre la maladie, ces corps atypiques qui se transforment, parfois se régénèrent, la douleur, la colère difficile à contrôler, les amitiés possibles entre eux, ceux qui tombent amoureux, et s’ils font un enfant ? comment sera-t-il ?...). Cet univers des comics semble participer au processus de symbolisation de ce qu’il vit. Son imaginaire est une ressource.
Nous explorons ensuite ses stratégies pour apaiser ses angoisses :
-Noé : « Je m’éloigne pour me calmer ou je joue pour penser à autre chose... Le son des cascades… Les câlins de Maman… Faire des activités avec Papa.
-Th. : Qu’est-ce que tu ressens dans ces moments ?
-Noé : De la tristesse… de la colère aussi, jusqu’à la haine des fois. J’ai peur aussi. Parfois c’est tout mélangé.
-Th. : Et comment te sens-tu quand tu arrives à te calmer avec toutes les stratégies dont tu viens de me parler ? (Compliment indirect, valorisation des ressources internes, renforcement du sentiment de compétence et progression dans la construction du projet commun.)
-Noé : Je me sens heureux et un peu excité d’avoir réussi.
-Th. : En t’écoutant, je me disais que sans t’en rendre compte, tu utilises déjà ton monde imaginaire et l’hypnose pour te sentir mieux. Est-ce que tu serais curieux d’apprendre à développer cela encore plus ? Tu pourrais l’utiliser à chaque fois que tu te sens moins bien pour faire revenir le positif.
-Noé : Tu veux dire qu’on va faire des histoires ? Avec des trucs drôles aussi ? Au début, il y aura de la tristesse et de la haine, puis avec la colère on fera des combats entre les personnages (Marvel) et à la fin il y aura de la joie mais il restera un peu de tristesse car il y aura eu des morts. » Nous définissons ensemble notre projet commun : « Je suis souriant, un peu excité, j’ai envie de me faire remarquer, de faire le foufou et j’ai confiance pour tout, les exercices, le foot, avec les copains. » C’est notre 10 sur l’échelle de progrès. A la prise de rendez-vous, il était à 3 :
- Noé : « Je me sentais tout le temps stressé, en colère, triste. J’avais la haine parfois.
Je le félicite de sa motivation (score 9/10) et de l’augmentation spectaculaire sur l’échelle de progrès (« Comment as-tu fait cela ? Avant même qu’on ait commencé le travail ensemble »). Il ajoute que c’était agréable de parler des super-héros et qu’il a hâte de commencer l’hypnose, il a plein d’idées. Des compliments plus directs (il est courageux et comprend très bien, il a un imaginaire riche, des stratégies pour calmer les angoisses et la douleur), je glisse vers la tâche (« d’ici la prochaine fois, pourrais- tu réfléchir aux toutes petites choses que tu verrais arriver bientôt si notre rendez- vous avait été utile, ce sera les marches 8 et 9 de notre échelle de progrès ? »). Il….
Pour lire la suite de l’article et commander la Revue Hypnose & Thérapies Brèves n°64
Pour lire la suite de l’article et commander la Revue Hypnose & Thérapies Brèves n°64
CLAIRE CONTE-ROSSIN: Psychologue clinicienne exerçant dans le pôle de pédopsychiatrie du CH Esquirol de Limoges depuis 2006. Formée à l’hypnose et aux thérapies brèves avec ACTIIF (Brive), puis le Diplôme universitaire HTB plurielles de Limoges, dont elle intègre l’équipe d’enseignants en 2021.
Commander la Revue Hypnose & Thérapies Brèves n°64
Au sommaire du n° 64 :
. Edito – Julien BETBÈZE
. Claire ROSSIN – Auto-hypnose et TOS chez l’enfant anxieux
L’auteure explique comment Noé, 7 ans, souffrant de troubles du sommeil, a pu s’approprier rapidement les outils proposés au cours de la thérapie (7 séances sur 5 mois) et les réinvestir au quotidien pour atteindre une autonomie dans la résolution de ses difficultés.
. Séverine LEJEUNE – Ces histoires qui nous façonnent
L’auteure, pédopsychiatre, nous propose de partager les lettres écrites aux parents, enfants et adolescents, lettres inspirées par les thérapies narratives et qui ont servi de support pour ses appels téléphoniques aux familles pendant le confinement.
. Stéphane OTTIN PECCHIO – Etats de conscience de l’hypnose musicale à l’hypnose artistique. Cet article analyse les états de conscience hypnotiques du point de vue du musicien ou de l’auditeur dans différentes situations : concert classique ou concert-thérapie, séance individuelle ou autohypnose. . Guy MISSOUM – Success story et entraînement mental. L’auteur explique comment aider le patient à combattre le manque de confiance en soi avec différents moyens qui passent tous par une indispensable connaissance de soi.
. Espace Douleur Douceur - Gérard OSTERMANN – Edito
. Mireille SÉJOURNÉ – Troubles digestifs, hypnose et acupuncture. Gynécologue à la pratique enrichie d’une formation en acupuncture et en Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), l’auteure nous propose une approche qui combine hypnose et MTC appliquée aux troubles digestifs. Clair et simple, le script détaillé dans l’article et appelé ''Harmonie du Papillon'' peut être refait par le patient chez lui, régulièrement. .
Anne SURRAULT – Une parenthèse enchantée avec Gustave. Récit d’une séance de thérapie narrative : carte de l’externalisation. La patiente est venue consulter initialement suite à un conflit conjugal... .
Rachel REY – Anxiété infantile au bloc opératoire. Travaillant depuis quinze ans comme infirmière anesthésiste au bloc opératoire de l’Hôpital d’enfants à Nancy, l’auteure a notamment constaté que murmurer des histoires à l’oreille des enfants à l’induction se révélait extrêmement efficace, car pour entendre sa voix l’enfant doit cesser de pleurer et de se préoccuper de l’agitation ambiante. Dossier : S’éloigner de la dépression
Frédéric BERBEN – Prévention de l’épuisement professionnel Les approches intégrées de méditation, d’hypnose, de mouvements psycho-corporels permettent une liberté dans l’endroit où le thérapeute-formateur va poser le levier pour générer un changement. La pluralité des outils autorise davantage de points d’appui adaptés aux différences individuelles des professionnels.
Nelly CADRA – Métaphores et deuil Léa, 15 ans, vient consulter suite au décès brutal de son père. En ressort le récit de trois séances avec les métaphores utilisées par la pédiatre : le gouffre sans fond ; le tilleul et le chêne ; la souris, le lapin et les elfes.
Jean-Pierre BOYER – Quels petits mieux pour sortir de la dépression ? Depuis vingt ans l’auteur lie hypnose et approche solutionniste. Il détaille ici la méthode avec pour exemple Geneviève, 35 ans, déprimée, agressive, insomniaque et sujette à des troubles des conduites alimentaires. La « Question Miracle » est bien entendu au centre de l’entretien.
Rubriques . Les champs du possible : Adrian CHABOCHE – ''Docteur, j’ai enfin échoué !'' . Quiproquo, malentendu et incommunicabilité : Stefano COLOMBO et MUHUC – Epuisement professionnel... .
Les grands entretiens : Gérard FITOUSSI – Interview de Alain VALLÉE . Culture Monde : Nicolas D’INCA – Les guérisseurs touaregs.
. Edito – Julien BETBÈZE
. Claire ROSSIN – Auto-hypnose et TOS chez l’enfant anxieux
L’auteure explique comment Noé, 7 ans, souffrant de troubles du sommeil, a pu s’approprier rapidement les outils proposés au cours de la thérapie (7 séances sur 5 mois) et les réinvestir au quotidien pour atteindre une autonomie dans la résolution de ses difficultés.
. Séverine LEJEUNE – Ces histoires qui nous façonnent
L’auteure, pédopsychiatre, nous propose de partager les lettres écrites aux parents, enfants et adolescents, lettres inspirées par les thérapies narratives et qui ont servi de support pour ses appels téléphoniques aux familles pendant le confinement.
. Stéphane OTTIN PECCHIO – Etats de conscience de l’hypnose musicale à l’hypnose artistique. Cet article analyse les états de conscience hypnotiques du point de vue du musicien ou de l’auditeur dans différentes situations : concert classique ou concert-thérapie, séance individuelle ou autohypnose. . Guy MISSOUM – Success story et entraînement mental. L’auteur explique comment aider le patient à combattre le manque de confiance en soi avec différents moyens qui passent tous par une indispensable connaissance de soi.
. Espace Douleur Douceur - Gérard OSTERMANN – Edito
. Mireille SÉJOURNÉ – Troubles digestifs, hypnose et acupuncture. Gynécologue à la pratique enrichie d’une formation en acupuncture et en Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC), l’auteure nous propose une approche qui combine hypnose et MTC appliquée aux troubles digestifs. Clair et simple, le script détaillé dans l’article et appelé ''Harmonie du Papillon'' peut être refait par le patient chez lui, régulièrement. .
Anne SURRAULT – Une parenthèse enchantée avec Gustave. Récit d’une séance de thérapie narrative : carte de l’externalisation. La patiente est venue consulter initialement suite à un conflit conjugal... .
Rachel REY – Anxiété infantile au bloc opératoire. Travaillant depuis quinze ans comme infirmière anesthésiste au bloc opératoire de l’Hôpital d’enfants à Nancy, l’auteure a notamment constaté que murmurer des histoires à l’oreille des enfants à l’induction se révélait extrêmement efficace, car pour entendre sa voix l’enfant doit cesser de pleurer et de se préoccuper de l’agitation ambiante. Dossier : S’éloigner de la dépression
Frédéric BERBEN – Prévention de l’épuisement professionnel Les approches intégrées de méditation, d’hypnose, de mouvements psycho-corporels permettent une liberté dans l’endroit où le thérapeute-formateur va poser le levier pour générer un changement. La pluralité des outils autorise davantage de points d’appui adaptés aux différences individuelles des professionnels.
Nelly CADRA – Métaphores et deuil Léa, 15 ans, vient consulter suite au décès brutal de son père. En ressort le récit de trois séances avec les métaphores utilisées par la pédiatre : le gouffre sans fond ; le tilleul et le chêne ; la souris, le lapin et les elfes.
Jean-Pierre BOYER – Quels petits mieux pour sortir de la dépression ? Depuis vingt ans l’auteur lie hypnose et approche solutionniste. Il détaille ici la méthode avec pour exemple Geneviève, 35 ans, déprimée, agressive, insomniaque et sujette à des troubles des conduites alimentaires. La « Question Miracle » est bien entendu au centre de l’entretien.
Rubriques . Les champs du possible : Adrian CHABOCHE – ''Docteur, j’ai enfin échoué !'' . Quiproquo, malentendu et incommunicabilité : Stefano COLOMBO et MUHUC – Epuisement professionnel... .
Les grands entretiens : Gérard FITOUSSI – Interview de Alain VALLÉE . Culture Monde : Nicolas D’INCA – Les guérisseurs touaregs.