Hypnose & Médias Août 2017



L'hypnose ça marche vraiment ? Un livre du Dr Philippe AÏM

L'Hypnose, qu'est-ce que c'est au juste ?
Du spectacle ou de la médecine ?
Qui consulter ? À quoi ça sert ?
Est-ce comme de la relaxation ou de la méditation ?
C est vrai qu on opère sous hypnose ?
Est-ce que ça agit sur le cerveau ?
Et moi, je suis hypnotisable ?
Puis-je m hypnotiser moi-même ?
La médecine s intéresse à l hypnose, sérieusement ?

Toutes ces questions et beaucoup d autres trouveront une réponse précise dans cet ouvrage, écrit de façon claire et engagée par un médecin, praticien expérimenté et formateur en hypnose.
Pour les patients qui s interrogent sur l utilité pour eux de cette pratique.
Pour les soignants qui se demandent ce que cela peut apporter à leur métier.
Pour les curieux qui veulent en savoir plus sur ce phénomène étonnant sur lequel on entend tout... et parfois n importe quoi !

Pour acheter ce livre, cliquez ici

Philippe AÏM, Psychiatre, Psychothérapeute, Hypnothérapeute et enseigne les thérapies brèves, à la fois au sein du CHTIP à Paris dont il est responsable de la formation, et à Nancy dont il est président de l'Institut Uthyl.
Il est aussi le parrain de notre institut Hypnotim, et nous en sommes très fières bien entendu.

La psychothérapie devient médico-psycho-sociale et même philosophique et spirituelle

Le 8e congrès mondial de la psychothérapie se tient à Paris du 24 au 27 juillet. Interview du Dr Pierre Canoui, Président de la Fédération Française de psychothérapie et de psychanalyse pédospychiatre, psychopraticien, docteur en éthique médicale et organisateur du congrès.

À l’heure du 8e colloque mondial de la psychothérapie, comment définir « la » psychothérapie ?

Il n’y a pas une mais « des » psychothérapies. Il existe environ 400 méthodes, techniques, théories différentes, qu’on peut classer en six catégories. Les psychothérapies psychanalytiques, humanistes (existentielles, Gestalt), corporelles (hypnose, EMDR…), familiales, cognitivo-comportementales transculturelles, ou bien basées sur le psychodrame (expression théâtrale ou artistique). Et d’autres encore, innovantes, que l’on va découvrir lors du congrès, comme la thérapie « communautaire », créée par le professeur brésilien Adalberto Barreto et testée dans la favela de Pirambu (Brésil). Son objectif est d'utiliser les ressources propres des habitants qui sont psychothérapeutiques pour les personnes du groupe en souffrance psychique.

Ces 400 psychothérapies ont-elles des points communs ?

C’est la grande question que l’on va se poser lors du colloque. Existe-t-il un corpus commun à toutes ces thérapies ? Aucune étude n’a démontré la supériorité d’une technique par rapport à une autre, dans l’absolu. Il semble donc clair que ce qui prime avant tout ce n’est pas la méthode mais la relation elle-même et ce qui se tisse entre le patient et le praticien de la psychothérapie. La psychothérapie est actuellement une co-construction entre le patient et le praticien. Il est important de protéger les patients vulnérables des dérives sectaires et "des gourous de la psychothérapie". Pour cela, il convient de s’adresser à des thérapeutes certifiés par une fédération, par exemple la Fédération française de psychothérapie et psychanalyse , qui adhèrent à une charte éthique. Il faut absolument éviter les électrons libres, qui sont la porte ouverte à des dérives, sectaires notamment.

Il n’y a réellement pas de méthodes plus efficace que d’autres ?

Non, chez certaines personnes c’est le psychodrame qui fonctionne (chez certains adolescents notamment) tandis que pour les victimes d'attentats et présentant un psychotraumatisme l’EMDR (thérapie basée sur le mouvement pendulaire des yeux) est une méthode très intéressante. L'une des explications possibles est que l’humain est si complexe qu'une seule théorie, une seule méthode ne peut suffire. Les formes de thérapie ont changé, il existe également des thérapies brèves, elles n'ont plus besoin d’être longues pour être efficaces. Les psychopraticiens que nous certifions à la FF2P ont un large aperçu des méthodes, ce qui leur permet d'orienter vers une autre méthode s'ils jugent que la leur n'est pas adaptée aux patients ou n'apportent pas les résultats escomptés.

En résumé, la psychothérapie a changé…

Oui, les patients ne demandent plus seulement l’amélioration des symptômes, mais de guérir des blessures de la vie, de s’adapter à la société et in fine de trouver un sens à leur existence. L’exemple le plus frappant est la recrudescence de demandes suite au burn out professionnel. C'est pourquoi, nous constatons que la psychothérapie sort de la médecine pour entrer dans un champ médico psycho-social avec une demande de bien être mais aussi de réflexion philosophique existentielle et parfois spirituelle.

La France est-elle favorable à ce changement ?

La discipline, longtemps fermée à cette évolution commence à l’amorcer. Ce congrès témoigne de cette évolution. Il faut faire bouger les mentalités !


Sources: Sciences et Avenir

Hypnose et méditation de pleine conscience efficaces contre la douleur

Une nouvelle étude américaine confirme que la méditation de pleine conscience peut réduire la douleur. L'hypnose, testée auprès de 244 patients douloureux hospitalisés, a obtenu de meilleurs résultats encore.

Une équipe de chercheurs américains de Salt Lake City (États-Unis) a cherché à comprendre si la méditation comme l'hypnose pouvait soulager les patients et réduire ainsi la dose d'antalgiques.

La "mindfulness" ou méditation de pleine conscience est une technique qui consiste à focaliser pleinement son attention sur le moment présent et à analyser les sensations ressenties. Elle trouve plusieurs applications en psychologie, thérapie comportementale (réduction du stress ou des troubles de l'alimentation, prévention de la dépression), mais également en médecine.

L'hypnose est une discipline, basée sur la suggestion, de plus en plus courante dans le traitement de la dépression, de troubles du sommeil, mais aussi en anesthésie dans les blocs opératoires, et utilisée dans les interventions d'urgence.

Les chercheurs ont sélectionné 244 patients hospitalisés à l'University of Utah Hospital souffrant de douleur, suite à une maladie ou une opération chirurgicale, avant de les assigner aléatoirement à l'un des trois groupes constitués pendant une année: méditation de pleine conscience, hypnose et programme d'éducation thérapeutique.

Leurs résultats, publiés le 25 juillet dans la revue Journal of General Internal Medicine, indiquent que le groupe ayant suivi la méditation de pleine conscience rapportait une baisse de la douleur de 23% et celui qui a suivi les séances d'hypnose de 29%, un niveau de soulagement proche de celui obtenu avec la prise de 5 milligrammes d'oxycodone, un analgésique très puissant de la famille des opioïdes.

En comparaison, les patients qui ont participé aux séances d'éducation thérapeutique pour apprendre à gérer leur douleur ont éprouvé une baisse de la douleur de 9 %.

Ces conclusions ont d'autant plus surpris l'équipe que les patients ont réussi a être soulagés après une seule séance de 15 minutes, guidé par le personnel hospitalier brièvement formé aux deux techniques psycho-corporelles.

Selon les auteurs de l'étude, ces techniques peu coûteuses pourraient réduire les prescriptions d'opioïdes. C'est pourquoi elles feront prochainement l'objet d'études nationales basées sur des panels de milliers de patients hospitalisés sur l'ensemble du territoire américain.

Pour consulter l'étude : https://link.springer.com

Source: La Dépêche

Présidente de France EMDR-IMO, Présidente de l'Institut HYPNOTIM à Marseille. Responsable… En savoir plus sur cet auteur


Rédigé le Lundi 4 Septembre 2017 à 00:21 | Lu 748 fois modifié le Lundi 4 Septembre 2017