Hypnose & Médias Avril 2017



Santé : hypnose au bloc opératoire - France Tv Info

Le magazine de France 3, Avenue de l'Europe, a suivi une patiente qui se fait opérer en étant sous hypnose.

Cette patiente va se faire opérer de la thyroïde, sous hypnose. "C'est un autre regard que j'ai sur la médecine, un regard où je suis active, où je participe à ma guérison, où j'aide toute l'équipe médicale et où je m'aide surtout moi-même", explique Cinthia Concha, enseignante. Au CHU de Liège (Belgique), depuis 25 ans, 10 000 interventions ont été réalisées sous hypnose.

Insensible à la douleur

L'anesthésie hypnotique va commencer. "Quand vous interrogez les gens après, c'est 99% de satisfaction. Ils ne regrettent jamais de l'avoir fait sous hypnose", indique le professeur Michel Meurisse, chirurgien. La patiente est en état de conscience modifiée. Elle ne dort pas, mais est insensible à la douleur. Avec cette technique, la patiente est plus détendue. Elle saigne moins et va récupérer plus vite. "On voyait très bien chez cette patiente le balayement horizontal des globes oculaires derrière les paupières, qui est en général un signe d'état hypnotique assez profond", souligne le docteur Jean Joris, anesthésiste réanimateur.



Lancement d'une nouvelle revue : TRANSES

Une nouvelle revue sur l'hypnose et les états de conscience modifiée publiée aux Editions Dunod.

Les médecines douces s’imposent à doses homéopathiques - La Voix de Nord

Depuis quelques années en France, les médecines douces commencent à s’imposer. Dans le Montreuillois, si certaines disciplines sont quasiment aux abonnées absentes, les ostéopathes sont plutôt bien représentés. Et à Hopale, l’hypnose n’est plus un tabou.

« Plus personne n’appelle pour demander si on fait encore des massages. » Gaëlle Dandré est formelle : le public connaît désormais bien la différence entre un ostéo, un kiné… et un masseur bien-être.

Installée depuis environ un an dans son cabinet à Cucq, la jeune ostéopathe est « tombée amoureuse » de la profession par hasard : « J’avais des douleurs dans le dos. Je suis allée voir un ostéo. J’ai trouvé ça top. » Après plusieurs années d’études dans une école spécialisée à Paris, la jeune femme s’est installée et « ne le regrette pas une seconde » : « On ne s’ennuie jamais, on soigne des gens et il y a du boulot. » La discipline s’est aussi développée en milieu hospitalier.

« Les jeunes médecins n’hésitent plus à prescrire des séances d’ostéothérapie  »

À la fondation Hopale, à Berck, Adrien Fontaine a été embauché comme ostéo dans le service cardio-respiratoire. « Il y a encore une dizaine d’années on pouvait ressentir des réticences de la part des professionnels. Cela semble derrière nous. Les jeunes médecins n’hésitent plus à prescrire des séances d’ostéothérapie », souligne le praticien.

Dans le Montreuillois, le nombre d’ostéopathes est plutôt élevé. On en compte une bonne dizaine. C’est loin d’être le cas de la phytothérapie, de la luminothérapie… Sur Internet, nous n’avons trouvé aucun représentant de ces professions.

L’hyphose de plus en plus utilisée
L’hypnose est également assez confidentielle. Même si elle a réussi à pousser les portes de l’hôpital. Toujours à Hopale, Amélie Gressier et Aurore Demoulin sont infirmières. Elles se servent de l’hypnose avec les enfants qu’elles soignent pour diminuer la douleur.
Dernièrement, un jeune patient qui a bénéficié de la pose d’un halo crânien sous hypnothérapie afin de réduire la quantité de médicaments antalgiques. « Une opération comme ça sous hypnose, cela reste un cas exceptionnel, précise Amélie Gressier, formée il y a quatre ans à l’hypnoanalgésie. L’utilisation la plus courante permet soit de diminuer la part de produits anesthésiques classiques soit de faire baisser le stress lié aux soins. » L’enfant sous hypnose, grâce à des techniques de relaxation, entre dans une sorte de bulle qui atténue son appréhension liée aux piqûres, aux pansements et autres. « De plus en plus de parents ont recours à nous, témoigne Aurore Demoulin. Les gens commencent à comprendre que cela n’a rien à voir avec l’hypnose de spectacle. »
David Sagot

Présidente de France EMDR-IMO, Présidente de l'Institut HYPNOTIM à Marseille. Responsable… En savoir plus sur cet auteur


Rédigé le Mardi 2 Mai 2017 à 16:19 | Lu 669 fois modifié le Mardi 2 Mai 2017