Hypnose & Médias Février 2020



Masterclass EMDR - IMO à Marseille

C’est avec un plaisir immense, que nous avons la chance d’accueillir à Marseille, comme chaque année, Laurent GROSS, notre parrain, pour la 3ème journée de notre formation EMDR – IMO dans le traitement du Psychotraumatisme, le 27 Mars 2020.

Laurent GROSS est Président du CHTIP Collège d’Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris qu’il codirige avec le Dr Philippe AÏM, Hypnothérapeute depuis 1998, ancien superviseur national en IMO avec Danie Beaulieu, « créateur » de l’EMDR-IMO en 2005, Psychothérapeute certifié par ARS en 2013, conférencier international, et ancien kinésithérapeute.

Les formations, les supervisions et les conférences réalisées par Laurent Gross lors de congres d’hypnose comme ceux de la CFHTB ou au congrès mondial d’hypnose à Paris de 2015, ont toujours remporté beaucoup de succès auprès du public de professionnels de santé. En effet, il est une référence dans le domaine du traitement du psychotraumatisme depuis plus de 15 ans. Son coté surprenant, accompagné d’humour crée une relation thérapeutique avec le patient qui constitue la pierre angulaire de son approche intégrative.

Son approche relationnelle est dotée d’un sens de l’observation aigu et d’un maniement du langage de façon créative, qui génèrent l’action thérapeutique. Cette Master Class animée par Laurent Gross est l’occasion de se nourrir d’une forme d’apprentissage intuitif et créatif où les mouvements oculaires EMDR - IMO avec l’hypnose sont rassemblés à chaque instant, à chaque geste, à chaque respiration.

Et comme chaque année, nous accueillons les anciens élèves formés à Hypnotim ou dans les instituts de la CFHTB, qui veulent parfaire leurs connaissances, dans cet art si particulier dans lequel Laurent Gross excelle.

Le cerveau face au syndrome de stress post traumatique - Sud Ouest.fr

Les attentats de 2015 ont laissé des traces dans les mémoires, individuelles et collectives. Comment expliquer la réaction du cerveau lorsqu’il est confronté au syndrome de stress post traumatique ?

Dans le monde, le syndrome de stress post traumatique affecte 6 à 8% de la population générale. En zoomant dans le cerveau, qu’observe-t-on chez les victimes ? Pourquoi certaines personnes exposées à un événement choquant développent-elles un syndrome de stress post traumatique, alors que d’autres en restent indemnes ?

Pour répondre à ces questions, l’équipe du Pr Pierre Gagnepain (Inserm, programme Remember) a étudié les modifications cérébrales auprès de 175 volontaires : 102 survivants des attentats de Paris, dont 55 ont développé un syndrome de stress post traumatique. Un groupe contrôle de 73 volontaires non exposés à ces attentats a été formé. La principale piste de réflexion reposait sur le lien entre mémoire et résilience, c’est-à-dire les ressources de l’individu pour se relever.

La méthode Think/No-Think à l’œuvre

Pour observer le mécanisme de résurgence des mauvais souvenirs, pas question bien sûr d’exposer les participants à des images des attentats.

La méthode employée : le Think/No-Think, basée sur des associations de mots et d’objets. « Les participants apprennent des paires de stimuli par cœur (par exemple le mot chaise associé à l’image d’un ballon). Quand le mot chaise est ensuite présenté aux participants, l’image du ballon est automatiquement réactivée. Le mot chaise se comporte comme indice d’une intrusion mentale, déclenchant le souvenir associé du ballon. Celui-ci survient de façon spontanée et automatique, simulant certaines caractéristiques des véritables souvenirs intrusifs du trouble de stress post-traumatique.»

Le cerveau traumatisé, un vinyle rayé

Résultat, « les participants souffrant d’un trouble de stress post-traumatique, présentent une défaillance des mécanismes qui permettent de supprimer et de réguler l’activité des régions de la mémoire lors d’une intrusion (notamment l’activité de l’hippocampe), un peu à la manière d’un vinyle rayé rejouant en boucle les mêmes fragments de nos souvenirs », décrit le Pr Gagnepain.

Des traitements d’avenir ?

Les scientifiques « espèrent qu’un jour ces travaux pourront déboucher sur de nouvelles pistes thérapeutiques, complémentaires à celles existant déjà ». Soient les approches actuelles très souvent basées sur la réactivation des souvenirs, pour les loger dans le passé et apaiser la sensation de peur qu’ils suscitent.

« Tous les traitements impliquent aujourd’hui de se confronter au traumatisme, ce qui n’est pas toujours évident pour les patients. On pourrait imaginer que réaliser une tâche similaire à la méthode Think-No Think permette de stimuler les mécanismes de suppression, facilitant ainsi le traitement du souvenir traumatique dans les thérapies classiques », proposent les scientifiques.

Le Centre de gestion de la douleur de Montpellier fête ses quarante ans. Francebleu.fr

40 ans du centre d'évaluation et de traitement de la douleur du CHU de Montpellier

Le centre de gestion de la douleur du CHU de Montpellier fête ses 40 ans. Ce service prend en charge les patients dont les douleurs ne passent pas avec de simples médicaments. Cela représente jusqu'à 5.000 consultations par an, avec une quinzaine de nouveaux patients par jour.

Situé à l’hôpital Saint-Eloi, ce département prend en charge plusieurs types de pathologies : douleurs neuropathiques (après des interventions chirurgicales, le traitement d'un cancer ou un traumatisme), douleurs de l’appareil locomoteur, fibromyalgie, céphalées résistantes et sevrage pour mauvais usage d’opioïdes (environ 80 personnes hospitalisées par an).

Diverses techniques sont utilisées, des techniques classiques comme la médication ou l’infiltration, des techniques non-médicamenteuses comme la relaxation, l’hypnose, la musicothérapie, l’Education Thérapeutique du Patient, les groupes de parole, etc.

Aider le patient à mieux comprendre ses douleurs pour les soigner

Patrick Ginies, responsable du centre depuis 30 ans, explique qu'il ne faut pas seulement essayer de traiter la douleur, il faut aussi comprendre d'où elle vient. "C'est une prise en charge globale unique, souvent sans médicament. Souvent le malade interprète mal ses douleurs, son corps malade et en corrigeant ses fausses idées, on comprend mieux l'histoire personnelle du patient."

"On apprend à réutiliser des techniques médicaments anciens comme le pigment"

"La douleur ne se règle pas par des infiltrations, des opérations ou des médicaments, ce sont des outils, mais il faut comprendre d'où viennent les douleurs et tout ce qu'il y a derrière. Qu'elle soit aiguë et des fois au delà du supportable, ou chronique avec des durées là aussi insupportables, elle vient d'un logiciel central qui interprète mal un élément périphérique, une fracture ou un cancer ou un zona. Le cerveau analyse mal et contrôle mal la douleur."

"On a tous un système anti-douleur, il faut apprendre à le réactiver"

"On a tous un système anti-douleur naturel, et on a n'a pas de bouton pour le réactiver, mais une action soignante adaptée avec un discours adapté, une éducation adaptée peut réactiver le pouvoir antalgique du patient lui-même et c'est ce travail qu'on fait avec nos équipes."

Le centre anti-douleur du CHU de Montpellier est reconnu dans toute la France et parfois victime de son succès. Il faut attendre parfois jusqu'à un an pour être pris en charge. L'objectif des prochaines années c'est donc d'augmenter la capacité d'accueil.

En 40 ans le centre anti-douleur du CHU de Montpellier a formé 1000 médecins et 3000 infirmières.

Laurence ADJADJ
Présidente de France EMDR-IMO, Présidente de l'Institut HYPNOTIM à Marseille. Responsable... En savoir plus sur cet auteur



Rédigé le Lundi 24 Février 2020 à 01:05 | Lu 860 fois modifié le Lundi 24 Février 2020

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