Hypnose & Médias Novembre 2018


Avec ce mois-ci, un article très intéressant concernant le psychotraumatisme chez les soignants... Et qui trouve tout son écho dans nos formations en EMDR - IMO


Attentats: blessures de guerre, afflux de patients... le tabou du traumatisme des soignants. Journal Liberation

Blessures de guerre, récits insoutenables des patients, afflux démesuré de victimes: touchés de plein fouet par les attentats du 13 novembre 2015, de nombreux soignants ont été traumatisés. Pourtant, l’aveu de la souffrance est encore parfois tabou dans la profession.

Des brancards alignés aux urgences et des patients qui parlent entre eux, calmement, de ce qu’ils viennent de vivre. Sans cris, sans pleurs. La scène a décontenancé des équipes de réanimateurs, habitués à voir leurs patients endormis.

Des blessés qui passent les portes de l’hôpital en sang, parfois portés par d’autres, parfois défigurés, sans aucun bandage ni soins préalables...

Ces images ont marqué le personnel, notamment des hôpitaux situés à proximité des attaques comme Saint-Louis ou Saint-Antoine. Surtout les personnels d’urgence, des blocs opératoires, services de réanimation, des salles de réveil, mais aussi des morgues.

Ces soignants se sont retrouvés «en situation de guerre, confrontés à des blessures physiques qu’ils n’avaient jamais rencontrées, des plaies par balles, et puis un tel afflux de victimes ! », raconte Gaëlle Abgrall, psychiatre référent pour la cellule d’urgence médico-psychologique (Cump) de Paris et de l’Ile-de-France.

Pourtant, «dans les jours qui ont suivi, on a voulu mettre en place un groupe de debriefing au Samu et aux urgences... et personne n’est venu», explique Thierry Baubet, parlant de l’hôpital Avicenne qui a accueilli les victimes du Stade de France, dont certaines ont été «criblées de restes humains».

L’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) avait pressenti l’effet des tueries de masse sur ses équipes et le besoin de «libérer la parole» et donc chargé le professeur Thierry Baubet de superviser les groupes de debriefing dans l’ensemble des lieux ayant accueilli des victimes.

Mais aux consultations formelles, la plupart ont d’abord préféré aborder le sujet en tête-à-tête. «On a vu plein de monde individuellement et surtout, informellement, avec des conversations entre collègues qui commencent à la machine à café et qui se finissent dans un bureau», révèle-t-il.

Certains ont confessé une «difficulté à entendre les victimes qui leur racontaient très précisément ce qu’il leur était arrivé». Une pathologie qu’on appelle «le traumatisme vicariant : le risque de développer un syndrome post-traumatique (SPT) à l’écoute des récits des victimes».
D’autres encore se sentaient coupables de ne pas avoir été de service ce soir-là.

- Honte -
Entretiens de groupe, individuels et confidentiel, toujours sur la base du volontariat, les cellules d’écoutes dédiées ont finalement accueilli «énormément de personnes».
Malgré tout le Dr Abgrall estime qu'«il doit y avoir probablement plus de personnes qui souffrent que de personnes qu’on a eues».

«Dans certaines équipes, la parole peut avoir du mal à se libérer, on peut avoir un jugement de valeur sur la capacité de résistance de certains collègues».
Cauchemars, tristesse, pessimisme, reviviscence du discours, de la scène - alors qu’elle n’a pas été vécue - hyper-vigilance : les symptômes sont divers.
«Les SPT sont les mêmes que chez les non-soignants. Le risque similaire: les conduites addictives», souligne Thierry Baubet.

Selon le professeur, «il existe encore malheureusement chez les médecins un stigmate attaché au fait d’être en souffrance psy ou choqué par son travail».

Il pointe ainsi «l’image du médecin urgentiste, vrai cowboy qui ne peut pas être atteint par des choses comme ça» et insiste : «Il faut changer la culture soignante sur ces questions-là. D’autant que ceux qui avaient reçu des formations sur le stress et le SPT ont développé moins de troubles».
«S’il y avait davantage de figure de soignants pour dire +je suis passé par là...+, mais c’est encore la honte pour les médecins», regrette-t-il. ""

Sources: Journal Libération


Lutte contre la douleur : «arrêtons de dire aux patients, c’est dans votre tête» - Le Parisien

En cette journée mondiale de lutte contre la douleur, le professeur Serge Perrot, rhumatologue à l’hôpital Cochin à Paris, refuse le terme de « douleurs inexpliquées ».

Serge Perrot, rhumatologue, est en charge du centre de la douleur de l’hôpital Cochin (AP-HP) à Paris et auteur de « La douleur, je m’en sors » (Ed. In Press). En cette journée mondiale de lutte contre la douleur, le professeur constate qu’il y a encore d’énormes progrès à faire en la matière.

Vous refusez le terme de « douleurs inexpliquées ». Pourquoi ?

SERGE PERROT. Parce qu’il est faux ! On ne peut pas dire qu’elles sont inexpliquées. Pendant longtemps, on a seulement reconnu les douleurs dites « nociceptives », responsables d’une inflammation comme la polyarthrite, de maladies comme le cancer. Avoir mal était forcément le signe d’un problème. Puis, il y a vingt ans, on a compris qu’il pouvait y avoir des douleurs inutiles. Par exemple, une femme opérée d’un cancer du sein continuait de souffrir. On se disait, ce n’est pas possible, elle est pourtant guérie. Mais lors de l’intervention, on lui avait coupé des petits nerfs, son circuit électrique de la douleur était donc abîmé. C’est la catégorie des « neuropathiques ». On a dû se battre pour la faire accepter. Et aujourd’hui, une troisième classification dite « nociplastique » vient d’être enfin reconnue, celle d’une perturbation du fonctionnement de la douleur. Chez certaines personnes, ce système est moins efficace comme des freins de voiture qui lâchent. Conséquence, elles ont des douleurs diffuses sans raison. C’est le cas de la fibromyalgie, du syndrome de l’intestin irritable. Dire qu’elles sont inexpliquées, c’est faire de la médecine à l’ancienne.

Cette nouvelle forme de douleur est-elle connue des médecins ?

On a encore des difficultés. En médecine, on aime les marqueurs : les IRM, les radios, trouver les causes. Mais il faut former les médecins. Il y a quelques jours, j’ai expliqué à 500 d’entre eux réunis aux Entretiens de Bichat qu’il ne fallait plus parler de douleurs inexpliquées, de maladies imaginaires, qu’il y avait une explication. Ils étaient très intéressés et réceptifs. Depuis dix ans, les facultés de médecine dispensent enfin 20 heures de cours sur la douleur. Ce n’est pas énorme mais mieux que rien. Il existe aussi en France près de 250 centres spécialisés dans ce domaine. C’est une véritable avancée.

La douleur n’est donc plus le parent pauvre de la médecine, comme on l’a souvent dit ?

Il reste énormément de progrès à faire. De nombreux centres de la douleur sont amenés à disparaître faute de moyens dans les hôpitaux. Quand il y a des difficultés financières, on ne va pas supprimer un service d’anesthésie, ni de rhumatologie mais le premier visé, c’est le nôtre ! Des collègues me disent parfois, ce n’est pas une spécialité, tout le monde traite la douleur. C’est faux. On est là pour diagnostiquer des maladies rares et peu connus. Il y a encore des patients qui me disent « on m’a dit que je n’avais rien, que c’était dans ma tête » alors qu’ils souffrent de lombalgies, de tendinites, de céphalées. Je leur réponds : c’est dans votre tête bien sûr, c’est le cerveau mais ce n’est pas psychologique. Il y a un dysfonctionnement de douleur et je leur explique qu’on va essayer de régler à nouveau le thermostat.

N’y a-t-il jamais de facteurs psychologiques ?

Si. Les dépressions peuvent être à l’origine de ces symptômes. Dans ce cas, je les redirige vers un psychiatre mais je ne nie pas leur souffrance. Elle est réelle. En France, on est un pays catholique, la douleur est rédemptrice, elle promet un petit coin de paradis. Celui qui va mal est un fainéant. Il faut se débarrasser de cette conception. Elle fait souffrir les malades. Ils demandent à être reconnus.

Soigne-t-on mieux des douleurs que l’on disait inexpliquées aujourd’hui ?

Oui. On comprend mieux les mécanismes de l’algodystrophie, un syndrome douloureux régional complexe. Avant, on mettait un plâtre au patient en lui disant surtout de ne pas bouger. C’était la pire des choses. Au contraire, ils doivent s’activer. On connaît mieux aussi la fibromyalgie. Les voies de la douleur peuvent être perturbées par une variation hormonale chez les femmes à la ménopause ou l’arrêt brutal du sport chez les jeunes. On fait appel à l’hypnose, l’exercice physique, la balnéothérapie, en plus des médicaments pour les soigner. Il faut arrêter de nier la douleur des patients. Arrêtons de leur dire, c’est dans votre tête !

«La douleur est une expérience très subjective»

En marge de la conférence sur la santé «Health and Behaviour» présentée dernièrement à Belval par des professeurs de l’Université du Luxembourg, Paperjam a rencontré Marian van der Meulen, chercheuse post-doctorale dans le domaine de la douleur et de l’activité du cerveau, entre autres.

Qu’est-ce qui influence la perception de la douleur au sens large? C’est l’une des questions longuement analysées par le groupe de recherche de l’Université du Luxembourg mené par le professeur Fernand Anton. «La douleur est une expérience très subjective», constate Marian van der Meulen, chercheuse post-doctorale dans le groupe de recherche et interrogée par Paperjam lors de la conférence «Health and Behaviour», organisée dernièrement au Learning Centre à Belval.

Selon elle, cette subjectivité de la douleur se traduit par le fait que «la douleur peut être perçue différemment selon des critères émotionnels, psychologiques ou encore physiologiques. Par exemple, lorsque nous envoyons des stimulations douloureuses à des sujets ‘sains’, tout en leur montrant des images tristes ou effrayantes, la douleur est perçue plus intensément que lorsque nous leur montrons des images positives», détaille Marian van der Meulen. «De l’autre côté, nous constatons que des patients souffrant d’une douleur chronique présentent souvent aussi des problèmes émotionnels, comme l’anxiété ou la dépression.»

« La méditation, ou encore une activité de distraction peuvent aider à diminuer ou faire disparaître certaines douleurs. »

Selon la chercheuse, les facteurs de perception de la douleur sont aussi d’ordre cognitif. «La douleur sera par exemple moins ressentie lorsque notre attention est portée sur autre chose que la douleur, comme lorsque nous regardons un film.» Autrement dit, la douleur peut être modulée, contrôlée en quelque sorte. «La méditation, ou encore une activité de distraction par exemple, peuvent aider à diminuer ou faire disparaître certaines douleurs. Dans le cas de douleurs chroniques, l’hypnose ou encore des thérapies liées à la pensée positive et de visualisation de la douleur peuvent contribuer à améliorer la santé des sujets.»

L’effet placebo et analyses IRM

L’équipe de chercheurs pointe également les bienfaits de l’usage de placebos sur la diminution de la douleur. «Les personnes ont réellement la sensation de ressentir moins la douleur alors que la pilule ne contient aucune substance médicamenteuse», observe Marian van der Meulen. Comment ça marche? «Le fait que le sujet s’attend à une diminution de la douleur a un impact sur la sensation de douleur elle-même.»

Un constat que la scientifique a pu également vérifier lors de l’analyse des images IRM de quelque 30 sujets. «Nous avons observé que les zones du cerveau liées aux sensations de douleur sont moins actives sous l’effet d’un placebo. Ce dernier agit non seulement sur le côté psychologique du patient, mais aussi sur la santé, puisque le patient ressent moins de douleur.»

Pour faire avancer les connaissances en matière de traitement de la chaleur par le cerveau, le groupe de recherche de Marian van der Meulen sollicite actuellement des volontaires âgés entre 18 et 35 ans ou de plus de 65 ans, en bonne santé – sans problème de douleur chronique. Au programme: tests de mémoire et psychologiques et analyse de l’activité cérébrale.

L'hypnose accompagne davantage de patients en chirurgie cardiaque - Actusoins actualité infirmière

Des infirmiers du CHU de Lille pratiquent l'hypnose auprès de patients opérés pour un remplacement mini-invasif de valve aortique depuis la mi-septembre. Une première qui permet de limiter l'emploi de produits antalgiques et anesthésiques.


Le remplacement d'une valve aortique « sous hypnose » à l'Institut cœur poumon (ICP) du CHU de Lille, mi septembre, a fait grand bruit. On a même entendu parler d'« opération à cœur ouvert sous hypnose » ou du remplacement de l'anesthésie par l'hypnose... S'il n'en est rien dans les faits - et heureusement! - il est vrai en revanche que l'hypnose a permis pour la première fois de ne pas avoir à recourir à une anesthésie générale mais locale et de réduire la médication du patient lors du remplacement d'une valve aortique par voie percutanée (Tavi).
Une intervention qui s'est déroulée à plusieurs reprises depuis. Pour les infirmiers qui ont pratiqué l'hypnose dans ce cadre, ce n'était pas la première fois. Plusieurs de ceux qui travaillent sur le plateau technique interventionnel de l'Institut cœur poumons sont formés à l'hypnose. Ils la pratiquent, comme c'est le cas dans d'autres établissements, en rythmologie lors de la pose de défibrillateur ou de pacemaker, d'ablations par radiofréquence, sous anesthésie locale, ou lors de l'induction d'une anesthésie générale, explique Amélie Lesieu, infirmière au plateau technique interventionnel de l'ICP, où se sont déroulées les interventions. Dans le cas de la procédure Tavi, cette technique a été employée ici pour la toute première fois.

Une première

« L'hypnose nécessite la coopération du patient, ajoute Amélie Lesieu. Si le patient n'en a pas envie, on ne peut pas l'induire, c'est-à-dire l'amener à une état de conscience modifiée. » Les infirmiers formés à l'hypnose et le chirurgien l'ont donc proposée aux trois patients déjà opérés la veille de l'intervention. Comme cette patiente de plus de 80 ans que Frédéric Leenknegt, IADE et faisant fonction de cadre de santé du plateau technique, a accompagné en hypnose lors du remplacement de sa valve, début octobre. « Elle était très anxieuse, raconte-t-il. On a évoqué l'actualité, puisque la première intervention, mi septembre, avait été très médiatisée. Nous l'avons assurée que les médicaments seraient prêts et disponibles au cas où cela ne fonctionnerait pas. » Ensuite, les soignants discutent « à bâtons rompus avec la personne, ajoute l'infirmier. On la fait parler de ses hobbies, de ses passions, de sa vie, de sa famille, des endroits qu'elle aime... des sujets qui nous donnerons des pistes pour le lendemain. » Cette discussion permet aussi de repérer les « canaux sensoriels » (visuel, auditif, olfactif...) auquel le patient est le plus sensible, ajoute Amélie Lesieu.

Le jour J, l'infirmière ou l'infirmier qui doit pratiquer l'hypnose durant l'intervention retrouve le patient bien en amont - il est mobilisé avant et pendant toute l'intervention. Cette phase se déroule sur un mode « conversationnel », souligne Frédéric Leenknegt. « On échange, on parle très calmement, poursuit-il. On demande au patient s'il est bien installé, on lui explique comment les choses vont se passer en gommant au maximum tout ce qui peut être perçu comme négatif ou source de stress. » Peu à peu, l'hypnose vise à l'amener dans un état de relaxation et de détente profond, la transe, qui l'aidera à gérer voire annihiler son stress. Ensuite, soit l'hypnose se poursuit en mode conversationnel -l'infirmière et le patient échangent, soit le patient se laisse aller au son de ses paroles, yeux fermés, sans parler.
Grâce à la discussion de la veille avec le patient, et « après avoir créé une alliance avec lui, NDLR), on va insister sur ses canaux sensoriels préférés pour faire en sorte que la transe soit la plus profonde possible », ajoute Amélie Lesieu.
 
Transposer les sensations désagréables

A chaque étape de l'intervention, l'infirmière ou l'infirmière associe à la transe les sensations physiques ou les bruits que le patient peut percevoir. Le chirurgien peut d'ailleurs les prévenir d'un geste potentiellement algique comme le passage des guides de 6mm de diamètre ou quand le cœur du patient est fortement stimulé. Malgré l'anesthésie locale, « les patients ont conscience qu'il se passe quelque chose au niveau de leur artère fémorale », remarque Hélène Sergeant, l'infirmière qui a « hypnotisé » les deux premiers patients. « Il faut que le patient puisse identifier la sensation à quelque chose de positif », précise-t-elle.
Pour l'une, assistante maternelle, elle a évoqué la vision et la sensation d'un petit enfant joyeux qui saute sur ses genoux. Son collègue a suggéré à une autre patiente qui adore les roses la sensation de piqure qui peut survenir quand on veut la saisir pour sentir son parfum. Ces évocations permettent aux patients de « s'évader et de transposer la sensation dans quelque chose de non douloureux voire d'agréable », ajoute Hélène Sergeant. Cela semble avoir bien fonctionné pour les trois premiers patients concernés. « Aucun rictus de douleur n'est apparu sur leur visage, ajoute-t-elle. Ils se sont laissés emporter dans leurs meilleurs souvenirs. » Plus anxieuse, la patiente de l'IADE a préféré rester en contact conversationnel avec lui.
A chaque intervention, de toute façon, « pour le bien-être du patient et notre propre tranquillité esprit, on prévoit tous les produits qu'on a l'habitude d'utiliser afin de les avoir sous la main en cas de besoin », précise Hélène Sergeant. Ils n'ont apparemment pas été nécessaires. Les patients ont donc évité l'anesthésie générale, ses risques et ses suites, qui imposent une hospitalisation et une surveillance spécifiques. Ils ont également reçu  moins de produits morphiniques, anxiolytiques ou sédatifs, non dénués d'effets secondaires. Avec à la clé un rétablissement potentiellement plus rapide. « Nous espérons mettre en place un projet pour former le plus de personnes possible », ajoute Frédéric Leenknegt, afin que cette approche puisse être employée tout au long de la prise en charge des patients.
Olivia Dujardin


Laurence ADJADJ
Présidente de France EMDR-IMO, Présidente de l'Institut HYPNOTIM à Marseille. Responsable... En savoir plus sur cet auteur



Rédigé le Samedi 8 Décembre 2018 à 23:27 | Lu 337 fois modifié le Mercredi 22 Mai 2019

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