L'hypnose vient en complément de la médecine au sein de l'hôpital - ladepeche.fr
Depuis 4 ans, le service des urgences du Chiva (Centre hospitalier intercommunal des vallées de l'Ariège) a développé une nouvelle approche des soins. Loin des gestes cliniques et techniques des praticiens, les médecins urgentistes ont fait entrer l'hypnose au cœur du dispositif. Présidente du Comité de lutte contre la douleur (CLUD), le docteur Julie Jardon n'y voit aujourd'hui que des avantages. «L'hypnose, ce que nous appelons l'hypno-analgésie, permet de limiter l'anxiété chez les patients», explique l'urgentiste.
«Chacun d'entre nous peut être placé sous hypnose»
«Chez les enfants, en détournant leur attention, on peut réaliser des gestes parfois douloureux comme remettre une épaule luxée». Ces techniques complémentaires qui ne sont cependant pas encore inscrites dans le cursus universitaire des praticiens, apportent de nombreux bénéfices.
«Chacun d'entre nous peut être placé sous hypnose, précise le docteur Jardon. Chaque jour, on passe tous par ces moments. On est ici et ailleurs en même temps».
Depuis 15 médecins du service des urgences ont suivi une formation dispensée par l'Institut français de l'hypnose. Et aujourd'hui la pratique se répand. Plus de 45 personnels des urgences sont en capacité d'offrir des palliatifs en cours de soins. «Mais l'on demande toujours aux patients, reprend Julie Jardon, s'il souhaite bénéficier d'une hypno-analgésie».
Aux dires des médecins, l'hypnose réduit l'usage traditionnel des anti-douleurs et peut même se substituer à des anesthésies locales.» On obtient de très bons résultats, confirme Frédérique Thiennot, elle-même médecin-urgentiste, et présidente du Rotary club de Pamiers.
L'association a d'ailleurs remis, lundi matin, des livres et des jouets au service des urgences pédiatriques de l'hôpital. «En parlant à l'inconscient des enfants, on arrive à les détourner de la douleur», note Anne-Sophie Fajolle, médecin-urgentiste.
L'hypnose ne fait plus partie des croyances
«Ces méthodes participent à l'apaisement du patient», rajoute-t-elle. Chez les petits, une ponction veineuse, une suture, la pose d'un plâtre, la réduction d'une fracture peuvent ainsi être réalisées sans prise d'antalgique chimique. Un bénéfice pour les patients mais également pour l'hôpital et les services de réanimation.
«Chacun d'entre nous peut être placé sous hypnose»
«Chez les enfants, en détournant leur attention, on peut réaliser des gestes parfois douloureux comme remettre une épaule luxée». Ces techniques complémentaires qui ne sont cependant pas encore inscrites dans le cursus universitaire des praticiens, apportent de nombreux bénéfices.
«Chacun d'entre nous peut être placé sous hypnose, précise le docteur Jardon. Chaque jour, on passe tous par ces moments. On est ici et ailleurs en même temps».
Depuis 15 médecins du service des urgences ont suivi une formation dispensée par l'Institut français de l'hypnose. Et aujourd'hui la pratique se répand. Plus de 45 personnels des urgences sont en capacité d'offrir des palliatifs en cours de soins. «Mais l'on demande toujours aux patients, reprend Julie Jardon, s'il souhaite bénéficier d'une hypno-analgésie».
Aux dires des médecins, l'hypnose réduit l'usage traditionnel des anti-douleurs et peut même se substituer à des anesthésies locales.» On obtient de très bons résultats, confirme Frédérique Thiennot, elle-même médecin-urgentiste, et présidente du Rotary club de Pamiers.
L'association a d'ailleurs remis, lundi matin, des livres et des jouets au service des urgences pédiatriques de l'hôpital. «En parlant à l'inconscient des enfants, on arrive à les détourner de la douleur», note Anne-Sophie Fajolle, médecin-urgentiste.
L'hypnose ne fait plus partie des croyances
«Ces méthodes participent à l'apaisement du patient», rajoute-t-elle. Chez les petits, une ponction veineuse, une suture, la pose d'un plâtre, la réduction d'une fracture peuvent ainsi être réalisées sans prise d'antalgique chimique. Un bénéfice pour les patients mais également pour l'hôpital et les services de réanimation.
Qu'est-ce que l'hypnose ericksonienne et dans quels cas y avoir recours ? - Magicmaman.com par Par Julie Caron
Tabac, infertilité, poids, phobies... Les champs d'action de l'hypnothérapeute sont larges. Parmi les techniques reconnues, on entend souvent parler d'hypnose ericksonienne. Mais de quoi s'agit-il ? Et qui dans votre tribu peut être concerné par cette thérapie ?
En quoi consiste la thérapie par l'hypnose ?
L'hypnothérapie est l'utilisation de l'hypnose pour soigner, en introduisant des changements durables dans l'esprit/l'inconscient du patient, changements qui vont dans la direction des objectifs de thérapie définis par le patient. La thérapie par l'hypnose s'appuie sur de nombreuses théories psychologiques qui considèrent que plusieurs problèmes personnels puisent leur origine dans l'inconscient. L'hypnothérapeute vient ainsi inviter l'inconscient à se débarrasser de ces idées et comportements nuisibles.
Quelles sont les différents types d'hypnothérapie et quelles sont les spécificités de l'hypnose ericksonienne ?
L'hypnose directe : dans cette méthode, le thérapeute va adopter un ton autoritaire et des injonctions directes, comme par exemple "les araignées ne peuvent pas vous faire de mal" à une personne arachnophobe. Elle est notamment utilisée pour traiter les phobies ou modifier le ressenti corporel.
L'hypnose ericksonienne : elle a été développée au milieu du 20e siècle, par le psychiatre et psychologue américain Milton Erickson. Elle suit un procédé beaucoup moins linéaire et va s'appuyer sur la créativité de l'inconscient, en provoquant un dialogue à travers des métaphores, des suggestions indirectes... La philosophie de l'hypnose ericksonienne s'appuie sur l'idée que chaque individu possède en lui les ressources nécessaires pour répondre à ses problématiques et y faire face. Le thérapeute intervient alors simplement pour libérer les capacités déjà présentes et sollicite donc la participation active du patient.
L'hypnose conversationnelle : sa particularité est d’intervenir au cours d'une conversation en apparence classique, mais qui en réalité, induit un état hypnotique.
L'auto-hypnose : elle permet de se plonger soi-même dans un état hypnotique afin de trouver des solutions thérapeutiques. A vrai dire, nous sommes dans un état hypnotique plusieurs fois par jour sans nous en rendre compte.
Dans quelles situations avoir recours à l'hypnose ericksonienne ?
Pour les couples en période de conception :
L'hypnose ericksonienne peut être utile contre certains cas d'infertilité, de l'homme ou de la femme. En amont de la conception, vous pouvez également y avoir recours afin d'arrêter de fumer ou de boire, par exemple.
Pour les femmes enceintes :
Vous pouvez avoir recours à l'hypnose ericksonienne dans les cas de préparation à l'accouchement et de gestion de douleurs.
Pour les enfants :
Timidité, phobies, énurésie, problèmes de comportements... L'hypnose ericksonienne est un bon support à une thérapie chez l'enfant sur ces questions.
Pour toute la tribu :
Gestion du stress, développement de la créativité, gestion des émotions... sont autant d'autres problématiques qui peuvent être soulevées et solutionnées par un hypnothérapeute.
En quoi consiste la thérapie par l'hypnose ?
L'hypnothérapie est l'utilisation de l'hypnose pour soigner, en introduisant des changements durables dans l'esprit/l'inconscient du patient, changements qui vont dans la direction des objectifs de thérapie définis par le patient. La thérapie par l'hypnose s'appuie sur de nombreuses théories psychologiques qui considèrent que plusieurs problèmes personnels puisent leur origine dans l'inconscient. L'hypnothérapeute vient ainsi inviter l'inconscient à se débarrasser de ces idées et comportements nuisibles.
Quelles sont les différents types d'hypnothérapie et quelles sont les spécificités de l'hypnose ericksonienne ?
L'hypnose directe : dans cette méthode, le thérapeute va adopter un ton autoritaire et des injonctions directes, comme par exemple "les araignées ne peuvent pas vous faire de mal" à une personne arachnophobe. Elle est notamment utilisée pour traiter les phobies ou modifier le ressenti corporel.
L'hypnose ericksonienne : elle a été développée au milieu du 20e siècle, par le psychiatre et psychologue américain Milton Erickson. Elle suit un procédé beaucoup moins linéaire et va s'appuyer sur la créativité de l'inconscient, en provoquant un dialogue à travers des métaphores, des suggestions indirectes... La philosophie de l'hypnose ericksonienne s'appuie sur l'idée que chaque individu possède en lui les ressources nécessaires pour répondre à ses problématiques et y faire face. Le thérapeute intervient alors simplement pour libérer les capacités déjà présentes et sollicite donc la participation active du patient.
L'hypnose conversationnelle : sa particularité est d’intervenir au cours d'une conversation en apparence classique, mais qui en réalité, induit un état hypnotique.
L'auto-hypnose : elle permet de se plonger soi-même dans un état hypnotique afin de trouver des solutions thérapeutiques. A vrai dire, nous sommes dans un état hypnotique plusieurs fois par jour sans nous en rendre compte.
Dans quelles situations avoir recours à l'hypnose ericksonienne ?
Pour les couples en période de conception :
L'hypnose ericksonienne peut être utile contre certains cas d'infertilité, de l'homme ou de la femme. En amont de la conception, vous pouvez également y avoir recours afin d'arrêter de fumer ou de boire, par exemple.
Pour les femmes enceintes :
Vous pouvez avoir recours à l'hypnose ericksonienne dans les cas de préparation à l'accouchement et de gestion de douleurs.
Pour les enfants :
Timidité, phobies, énurésie, problèmes de comportements... L'hypnose ericksonienne est un bon support à une thérapie chez l'enfant sur ces questions.
Pour toute la tribu :
Gestion du stress, développement de la créativité, gestion des émotions... sont autant d'autres problématiques qui peuvent être soulevées et solutionnées par un hypnothérapeute.
Stress post-traumatique, angoisses : comment la technique des mouvements oculaires (EMDR) peut vous aider - Femme Actuelle
Les hypnotiseurs utilisaient déjà cette technique à l'aide de leur pendule. Zoom sur une méthode de désensibilisation par le mouvement des yeux qui permet de guérir des traumatismes.
Mouvements oculaires : une technique innovante pour se remettre d'un traumatisme
Les Mouvements Oculaires ou EMDR pour "eye movement desensitization and reprocessing" sont un ensemble de techniques surprenantes et incroyablement efficace, permettant de " ranger " les mémoires émotionnelles traumatiques. Testées et améliorées depuis plus de 30 ans, elles ont déjà aidé des milliers de personnes atteintes de stress post-traumatique telles que des soldats revenant de la guerre ou encore des victimes de viols ou d’agression.
Qu’est-ce-qu’un stress post-traumatique ?
Le processus naturel d’une émotion est le suivant : un stimulus extérieur déclenche une émotion, puis notre cerveau analyse ce qui s’est passé. Cependant, dans le cas d’un traumatisme, le stimulus est trop violent, trop intense, et la pensée n’est plus capable de se connecter aux émotions qui deviennent de plus en plus difficiles à contrôler. Si ce dysfonctionnement persiste, on parle alors de stress post-traumatique.
Dès lors, une hypersensibilité à certains stimuli (conscients ou inconscients) s’installe et des symptômes tels que des émotions inexpliquées et particulièrement intenses (peurs, colère…), des insomnies, des cauchemars ou encore de l’angoisse par exemple peuvent s’installer. Parfois, il en résulte également une estime de soi détériorée, ou un manque de confiance en soi, une peur de l’avenir exacerbée...
On dit alors que les mémoires sont stockées de manière dysfonctionnelle dans le cerveau.
Les Mouvements Oculaires ou EMDR : pour qui, pour quoi ?
Ils sont bien sûr tout particulièrement indiqués en cas de gros traumatisme tel qu’une agression, un viol, un accident, une rupture, un deuil… Mais il est important de rappeler qu’en termes d’émotions, nous ne sommes pas égaux ! Ainsi, certains événements de vie qui peuvent sembler anodins peuvent également être travaillés en Mouvements Oculaires.
Prenons l’exemple d’un enfant que sa mère vient chercher à l’école. Elle est retenue dans les embouteillages, et personne ne le prévient. Il croit donc que sa mère l’abandonne, et à ce moment-là, c’est la fin du monde pour lui. Cet événement pourtant si banal, peut alors déclencher une profonde angoisse chez lui, alors qu’un autre enfant profitera simplement du temps supplémentaire qu’il aurait pour jouer avant que sa mère n’arrive.
C’est pourquoi il est toujours utile de réfléchir aux événements qui ont jalonnés votre vie, et notamment vos souvenirs d’enfance et d’adolescence. Ceux-ci peuvent en effet être non seulement émotionnellement marquants, mais ont en plus eu lieu au cours du développement de votre être et de la construction de votre personnalité, ce qui peut en démultiplier l’impact.
Comment se déroule une séance de Mouvements Oculaires ?
L’idée est de rappeler ces mémoires émotionnelles en invitant le patient à se reconnecter petit à petit au traumatisme. Puis, en utilisant des stimulations sensorielles (visuelles, kinesthésiques et/ou auditives), le thérapeute va accompagner la libération de cette émotion en en faisant baisser l’intensité.
Pour cela, il peut par exemple faire suivre des yeux un objet à son patient, utiliser un casque générant des sons d’un côté à l’autre, ou encore tapoter alternativement les genoux droit et gauche. Ce processus est reproduit plusieurs fois dans la séance.
Mouvements oculaires (EMDR) : pourquoi cela fonctionne ?
Cet outil peut être mis en parallèle avec le sommeil paradoxal, qui est la phase de sommeil durant laquelle les rêves se manifestent. A ce moment, alors qu’on peut voir les yeux du dormeur bouger derrière ses paupières, le cerveau trie et range les informations et les souvenirs, et notamment les informations émotionnelles.
Les stimuli proposés lors de la séance permettent d’activer cette fonction physiologique d’une manière accélérée et ainsi de ré-enregistrer les souvenirs traumatiques d’une manière plus adéquate. Ils favorisent également les prises de conscience pouvait aider le patient à mieux comprendre ses comportements ou émotions, puisque le cerveau fait alors naturellement des liens entre certains événements.
Peu à peu, au fil des séances, l’intensité des émotions liées au traumatisme diminue et les images deviennent plus lointaines.
Mouvements oculaires : une technique innovante pour se remettre d'un traumatisme
Les Mouvements Oculaires ou EMDR pour "eye movement desensitization and reprocessing" sont un ensemble de techniques surprenantes et incroyablement efficace, permettant de " ranger " les mémoires émotionnelles traumatiques. Testées et améliorées depuis plus de 30 ans, elles ont déjà aidé des milliers de personnes atteintes de stress post-traumatique telles que des soldats revenant de la guerre ou encore des victimes de viols ou d’agression.
Qu’est-ce-qu’un stress post-traumatique ?
Le processus naturel d’une émotion est le suivant : un stimulus extérieur déclenche une émotion, puis notre cerveau analyse ce qui s’est passé. Cependant, dans le cas d’un traumatisme, le stimulus est trop violent, trop intense, et la pensée n’est plus capable de se connecter aux émotions qui deviennent de plus en plus difficiles à contrôler. Si ce dysfonctionnement persiste, on parle alors de stress post-traumatique.
Dès lors, une hypersensibilité à certains stimuli (conscients ou inconscients) s’installe et des symptômes tels que des émotions inexpliquées et particulièrement intenses (peurs, colère…), des insomnies, des cauchemars ou encore de l’angoisse par exemple peuvent s’installer. Parfois, il en résulte également une estime de soi détériorée, ou un manque de confiance en soi, une peur de l’avenir exacerbée...
On dit alors que les mémoires sont stockées de manière dysfonctionnelle dans le cerveau.
Les Mouvements Oculaires ou EMDR : pour qui, pour quoi ?
Ils sont bien sûr tout particulièrement indiqués en cas de gros traumatisme tel qu’une agression, un viol, un accident, une rupture, un deuil… Mais il est important de rappeler qu’en termes d’émotions, nous ne sommes pas égaux ! Ainsi, certains événements de vie qui peuvent sembler anodins peuvent également être travaillés en Mouvements Oculaires.
Prenons l’exemple d’un enfant que sa mère vient chercher à l’école. Elle est retenue dans les embouteillages, et personne ne le prévient. Il croit donc que sa mère l’abandonne, et à ce moment-là, c’est la fin du monde pour lui. Cet événement pourtant si banal, peut alors déclencher une profonde angoisse chez lui, alors qu’un autre enfant profitera simplement du temps supplémentaire qu’il aurait pour jouer avant que sa mère n’arrive.
C’est pourquoi il est toujours utile de réfléchir aux événements qui ont jalonnés votre vie, et notamment vos souvenirs d’enfance et d’adolescence. Ceux-ci peuvent en effet être non seulement émotionnellement marquants, mais ont en plus eu lieu au cours du développement de votre être et de la construction de votre personnalité, ce qui peut en démultiplier l’impact.
Comment se déroule une séance de Mouvements Oculaires ?
L’idée est de rappeler ces mémoires émotionnelles en invitant le patient à se reconnecter petit à petit au traumatisme. Puis, en utilisant des stimulations sensorielles (visuelles, kinesthésiques et/ou auditives), le thérapeute va accompagner la libération de cette émotion en en faisant baisser l’intensité.
Pour cela, il peut par exemple faire suivre des yeux un objet à son patient, utiliser un casque générant des sons d’un côté à l’autre, ou encore tapoter alternativement les genoux droit et gauche. Ce processus est reproduit plusieurs fois dans la séance.
Mouvements oculaires (EMDR) : pourquoi cela fonctionne ?
Cet outil peut être mis en parallèle avec le sommeil paradoxal, qui est la phase de sommeil durant laquelle les rêves se manifestent. A ce moment, alors qu’on peut voir les yeux du dormeur bouger derrière ses paupières, le cerveau trie et range les informations et les souvenirs, et notamment les informations émotionnelles.
Les stimuli proposés lors de la séance permettent d’activer cette fonction physiologique d’une manière accélérée et ainsi de ré-enregistrer les souvenirs traumatiques d’une manière plus adéquate. Ils favorisent également les prises de conscience pouvait aider le patient à mieux comprendre ses comportements ou émotions, puisque le cerveau fait alors naturellement des liens entre certains événements.
Peu à peu, au fil des séances, l’intensité des émotions liées au traumatisme diminue et les images deviennent plus lointaines.