La métaphore : une histoire que l’on invente pour trouver comment faire
Une partie de nous (vieil enfant, c’est-à-dire adulte) conserverait tous les apprentissages et ressources acquises depuis notre enfance, consciemment oubliés, néanmoins disponibles, en particulier par le biais de la métaphore. Il convient donc de stimuler ces contenus. La métaphore permet de créer des liens entre l’expérience emmagasinée préalablement en nous et une situation. Nos acquisitions se font en se rattachant à d’autres apprentissages. La métaphore permet également de créer ces liens d’acquisition.
Le conte, chargé de symboles, d’images et d’émotions, serait un moyen pour accéder au mental et actualiser des ressources jusque-là inexploitées. La personne s’identifie au héros, tisse des connexions entre sa situation et celle racontée et partage alors les sentiments du héros. Ainsi la personne trouve des clefs jusque-là inaccessibles.
L’histoire éclaire le problème sous un jour nouveau, elle éveille ou bien réveille des ressources. Le changement peut prendre corps grâce à l’identification au héros qui contribue à communiquer de la force à la métaphore.
Le conte permet une découverte de l’intérieur. Le conte en utilisant la métaphore permet de puiser des expériences et de trouver en soi-même des ressources. Par son contenu non menaçant et indirect, il permet l’appropriation. Le sentiment de solitude du patient face au problème qu’il rencontre est remplacé par une sensation de partage. Le rêve, écrivent certains, serait l’expression du vécu problématique du sujet, l’expression métaphorique de ce qui le préoccupe. Contes et rêves s’interpellent en écho, écrit M. L. von Franz. Les contes sont comme des rêves collectifs et les rêves comme des contes personnels, tout rêve est une forme de conte sorti de l’inconscient qui, sous forme symbolique, nous raconte une histoire chargée de sens. Pour Erickson, une métaphore doit être bâtie à partir d’observations et de comportements de l’enfant. Et j’ajoute que les êtres humains sont les enfants qu’ils ont été. Car en disant que nous sommes tous des enfants, nous proposons une régression à un âge ou la métaphore fait partie du quotidien, où l’imagination s’active instantanément.
La personne peut également se créer sa propre métaphore de vie par l’écriture, le jeu, le dessin.
Le processus en trois temps est assez aisé à manier. Il convient d’identifier la situation problème (temps 1) et la situation désirée (temps 2), puis d’inclure une stratégie de résolution (temps 3). Comme l’histoire de Jules l’illustre. En effet, il ne peut accéder au ciel où est son père (situation problème), il veut dire des choses à son père qui est au ciel (situation désirée). Il invente l’arc-en-ciel et les papillons qui portent les messages (stratégie de résolution).
En hypnose, on utilise les métaphores pour activer les ressources du patient et permettre des modifications et des changements. Bien sûr, la métaphore la plus adaptée, unique et puissante, est celle de nos patients. C’est pourquoi il convient de les cueillir, recueillir et d’activer les changements chez les personnes avec leurs propres représentations. Qu’est-ce que la métaphore du patient ? C’est sa façon d’évoquer ce qu’il vit, ce qu’il ressent en utilisant les comme si... (phase 1 d’identification du problème) ? Il en reste souvent là. Par notre intermédiaire, on va lui permettre par le biais de questions appropriées ou d’utilisation de métaphores de passer à la phase 3 : « Comment est la situation où le problème est résolu ? », puis à la phase 2 d’identification des ressources : «Comment faire pour y parvenir ?»
Evidemment, l’utilisation de métaphores s’inscrit toujours dans le cadre plus large d’une séance d’hypnose en utilisant des suggestions, tel que vous savez le faire, mais également en saupoudrant certains mots et en utilisant votre voix de façon appropriée. Une chose est sûre : aucune métaphore ne convient à tous. C’est anti-ericksonien. Il n’y a pas de théorie en hypnose mais une théorie pour chaque patient. On peut cependant utiliser des images/métaphores largement partagées parce que cellesci sont issues de représentations culturelles...
Focus donc sur les métaphores que j’utilise et que je me propose de partager avec vous.
En premier lieu : « l’adresse» comme métaphore de l’objectif à fixer en thérapie brève. Lors des premiers échanges, je propose en effet de définir où les personnes – que j’ai le plaisir d’accompagner, les patients – désirent aller et ce qu’elles cherchent à atteindre. Fixer le but est essentiel en thérapie brève, mais également dans la vie. « Si je ne sais pas où je vais, j’erre ! Si je sais où je ne veux pas aller... je ne sais toujours pas où je vais...que désirez-vous ? A quelle adresse souhaitez-vous vous rendre ? » Illustration : « Je ne veux plus de douleur », «je ne veux plus ne pas pouvoir m’occuper des enfants...», « je ne veux plus sentir...», « je ne veux plus être envahie par... ».
Ce genre de formulations ne permet pas de savoir où aller. Si j’ai une adresse, il est aisé de s’y rendre. D’où la formulation de l’objectif simple ment compréhensible par un enfant de 6 à 8 ans, comme je le recommande. Ainsi dans cette illustration, voici les propositions « adressées » : « Vivre avec toutes les sensations de mon corps », « être aussi présent que possible quelles que soient les circonstances », « sentir ma vie vivante, m’ouvrir et être présent », « pouvoir être aussi disponible que possible quels que soient les moments de vie... »
Ainsi une fois l’adresse connue, il est simple et aisé de vérifier que nos actes, nos pensées et comportements nous dirigent bien dans le sens de l’adresse. L’adresse comme un objectif auquel les personnes se réfèrent en permanence. «Est-ce que je me rends à mon adresse ?» Simple, n’est-ce pas, qu’en pensez-vous ?
Autre métaphore utilisable : « Je ne sais pas où je vais... je ne sais pas ce que je veux... si je vais au supermarché et que je ne sais pas ce que je veux, je peux y passer ma journée... si je sais ce que je souhaite alors je vais me diriger efficacement vers le rayon, les produits... c’est commode ! »
Autre illustration dans le domaine de la thérapie. Un patient énonce « je veux arrêter de mentir à ma conjointe ». Vous savez que l’on ne peut travailler avec une formulation du type « ne pas... arrêter de...» La personne reformule avec cette remarque : «Si je vous dis, je ne veux pas aller à Châtillon, où allez-vous vous diriger ? » Il réplique instantanément : « Oser dire la vérité à ma conjointe le plus souvent possible. » On peut ajouter que l’adresse permet d’aller dans un sens. Le sens est la direction, mais aussi les sens, c’est-à-dire la sensorialité, et le sens est également la signification. Alors la métaphore ne permet-elle pas toujours de parler à plusieurs niveaux ?
Une partie de nous (vieil enfant, c’est-à-dire adulte) conserverait tous les apprentissages et ressources acquises depuis notre enfance, consciemment oubliés, néanmoins disponibles, en particulier par le biais de la métaphore. Il convient donc de stimuler ces contenus. La métaphore permet de créer des liens entre l’expérience emmagasinée préalablement en nous et une situation. Nos acquisitions se font en se rattachant à d’autres apprentissages. La métaphore permet également de créer ces liens d’acquisition.
Le conte, chargé de symboles, d’images et d’émotions, serait un moyen pour accéder au mental et actualiser des ressources jusque-là inexploitées. La personne s’identifie au héros, tisse des connexions entre sa situation et celle racontée et partage alors les sentiments du héros. Ainsi la personne trouve des clefs jusque-là inaccessibles.
L’histoire éclaire le problème sous un jour nouveau, elle éveille ou bien réveille des ressources. Le changement peut prendre corps grâce à l’identification au héros qui contribue à communiquer de la force à la métaphore.
Le conte permet une découverte de l’intérieur. Le conte en utilisant la métaphore permet de puiser des expériences et de trouver en soi-même des ressources. Par son contenu non menaçant et indirect, il permet l’appropriation. Le sentiment de solitude du patient face au problème qu’il rencontre est remplacé par une sensation de partage. Le rêve, écrivent certains, serait l’expression du vécu problématique du sujet, l’expression métaphorique de ce qui le préoccupe. Contes et rêves s’interpellent en écho, écrit M. L. von Franz. Les contes sont comme des rêves collectifs et les rêves comme des contes personnels, tout rêve est une forme de conte sorti de l’inconscient qui, sous forme symbolique, nous raconte une histoire chargée de sens. Pour Erickson, une métaphore doit être bâtie à partir d’observations et de comportements de l’enfant. Et j’ajoute que les êtres humains sont les enfants qu’ils ont été. Car en disant que nous sommes tous des enfants, nous proposons une régression à un âge ou la métaphore fait partie du quotidien, où l’imagination s’active instantanément.
La personne peut également se créer sa propre métaphore de vie par l’écriture, le jeu, le dessin.
Le processus en trois temps est assez aisé à manier. Il convient d’identifier la situation problème (temps 1) et la situation désirée (temps 2), puis d’inclure une stratégie de résolution (temps 3). Comme l’histoire de Jules l’illustre. En effet, il ne peut accéder au ciel où est son père (situation problème), il veut dire des choses à son père qui est au ciel (situation désirée). Il invente l’arc-en-ciel et les papillons qui portent les messages (stratégie de résolution).
En hypnose, on utilise les métaphores pour activer les ressources du patient et permettre des modifications et des changements. Bien sûr, la métaphore la plus adaptée, unique et puissante, est celle de nos patients. C’est pourquoi il convient de les cueillir, recueillir et d’activer les changements chez les personnes avec leurs propres représentations. Qu’est-ce que la métaphore du patient ? C’est sa façon d’évoquer ce qu’il vit, ce qu’il ressent en utilisant les comme si... (phase 1 d’identification du problème) ? Il en reste souvent là. Par notre intermédiaire, on va lui permettre par le biais de questions appropriées ou d’utilisation de métaphores de passer à la phase 3 : « Comment est la situation où le problème est résolu ? », puis à la phase 2 d’identification des ressources : «Comment faire pour y parvenir ?»
Evidemment, l’utilisation de métaphores s’inscrit toujours dans le cadre plus large d’une séance d’hypnose en utilisant des suggestions, tel que vous savez le faire, mais également en saupoudrant certains mots et en utilisant votre voix de façon appropriée. Une chose est sûre : aucune métaphore ne convient à tous. C’est anti-ericksonien. Il n’y a pas de théorie en hypnose mais une théorie pour chaque patient. On peut cependant utiliser des images/métaphores largement partagées parce que cellesci sont issues de représentations culturelles...
Focus donc sur les métaphores que j’utilise et que je me propose de partager avec vous.
En premier lieu : « l’adresse» comme métaphore de l’objectif à fixer en thérapie brève. Lors des premiers échanges, je propose en effet de définir où les personnes – que j’ai le plaisir d’accompagner, les patients – désirent aller et ce qu’elles cherchent à atteindre. Fixer le but est essentiel en thérapie brève, mais également dans la vie. « Si je ne sais pas où je vais, j’erre ! Si je sais où je ne veux pas aller... je ne sais toujours pas où je vais...que désirez-vous ? A quelle adresse souhaitez-vous vous rendre ? » Illustration : « Je ne veux plus de douleur », «je ne veux plus ne pas pouvoir m’occuper des enfants...», « je ne veux plus sentir...», « je ne veux plus être envahie par... ».
Ce genre de formulations ne permet pas de savoir où aller. Si j’ai une adresse, il est aisé de s’y rendre. D’où la formulation de l’objectif simple ment compréhensible par un enfant de 6 à 8 ans, comme je le recommande. Ainsi dans cette illustration, voici les propositions « adressées » : « Vivre avec toutes les sensations de mon corps », « être aussi présent que possible quelles que soient les circonstances », « sentir ma vie vivante, m’ouvrir et être présent », « pouvoir être aussi disponible que possible quels que soient les moments de vie... »
Ainsi une fois l’adresse connue, il est simple et aisé de vérifier que nos actes, nos pensées et comportements nous dirigent bien dans le sens de l’adresse. L’adresse comme un objectif auquel les personnes se réfèrent en permanence. «Est-ce que je me rends à mon adresse ?» Simple, n’est-ce pas, qu’en pensez-vous ?
Autre métaphore utilisable : « Je ne sais pas où je vais... je ne sais pas ce que je veux... si je vais au supermarché et que je ne sais pas ce que je veux, je peux y passer ma journée... si je sais ce que je souhaite alors je vais me diriger efficacement vers le rayon, les produits... c’est commode ! »
Autre illustration dans le domaine de la thérapie. Un patient énonce « je veux arrêter de mentir à ma conjointe ». Vous savez que l’on ne peut travailler avec une formulation du type « ne pas... arrêter de...» La personne reformule avec cette remarque : «Si je vous dis, je ne veux pas aller à Châtillon, où allez-vous vous diriger ? » Il réplique instantanément : « Oser dire la vérité à ma conjointe le plus souvent possible. » On peut ajouter que l’adresse permet d’aller dans un sens. Le sens est la direction, mais aussi les sens, c’est-à-dire la sensorialité, et le sens est également la signification. Alors la métaphore ne permet-elle pas toujours de parler à plusieurs niveaux ?
Hypnose et Thérapies Brèves. Leçon d’humilité…
Par Franck Garden-Brèche. Histoire courte, conte, légende universelle, tableau de maître, ou simple image, la métaphore existe depuis la nuit des temps et inspire notre vie quotidienne. Des livres sacrés millénaires aux publicités les plus contemporaines, elle porte un message analogique perçu à un méta-niveau de notre pensée.
Métaphores sur Grand Ecran : utilisation des films en thérapie narrative avec les toxicomanes
Par Jason P. Austin. Mon expérience m’a amené à travailler avec de nombreux toxicomanes qui, en dépit de tous mes efforts, restent catégoriquement accrochés à leur récit problématique. Ils ne peuvent envisager une réécriture de leur histoire pour lui donner un nouveau sens utile. Le but de cet article est de présenter une technique alternative proposant l’utilisation de films pour aider ces sujets à créer des métaphores positives pour leurs expériences vécues.
Le poète, le patient et l’hypnothérapeute
Par Yves Halfon. Ce travail nous amène à faire un rapprochement entre le langage poétique et le langage hypnotique. Nous découvrirons les points de ressemblance, comme l’utilisation de l’imaginaire pour toucher l’émotion, le corps, l’inconscient. La différence se fera dans la relation à l’autre et le rôle du patient en tant que cocréateur du langage figuratif.
Les métaphores
Par Franck Bernard. Définitions. La métaphore, du grecμεταφορα '(« metaphorá »= transport), est une figure de style fondée sur l’analogie. Un terme est substitué à un autre, issu d’un champ lexical différent, parce qu’il lui ressemble ou partage avec celui-ci une qualité essentielle.
Métaphores en stock
Forts de tous ces outils, dès les premières minutes après l’enseignement, les stagiaires en formation parviennent à imaginer de belles métaphores, issues de leur créativité. Miscellanées de changements…
L’heure du changement
Par Frédérique Honoré. Deux images métaphoriques me servent « d’accroche » quand les patients les remarquent dans mon cabinet de consultations. La première est donc cette pendule que j’ai suspendue dans un endroit ni trop en vue, ni trop discret, et qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre normale.
L’enchantement hypnotique des métaphores
Par Joyce C. MILLS, Ph.D.« Autant que je puisse en juger, le seul but de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans l’obscurité de l’être. » Les métaphores sont hypnotiques de par leur simple existence.
Si la métaphore m'était contée. La magie du "comme si" dans l'hypnothérapie du possible
Par Yves Halfon. L’hypnose, utilisée aujourd’hui en tant que pratique médicale et état psychologique habituel de l’individu, s’écarte de la croyance en la magie, et surtout de la pensée magique, comme toute puissance sur le réel. Elle est devenue objet d’études.
Fier d’être « un pot fêlé »
Par Yves Halfon. Il y a bien longtemps, un soignant m’envoya ce conte hindou. Je ne me souviens plus du nom du soignant. Ma mémoire est comme ce « pot fêlé ». Je remercie encore cette personne de cet envoi.
La métaphore, une communication intersubjective directe
Par Luc Farcy. « La métaphore n’est pas pour le vrai poète une figure de rhétorique, mais une image substituée qu’il place réellement devant ses yeux à la place d’une idée. » Friedrich Nietzsche
Henri le Hérisson
Par Céline BENHARROCH LEININGER. Tout commence pour Emma et sa maman par un début de réification : - « Cela pique comment ? - Comme un hérisson. - Quelle couleur est ce hérisson ? - Rouge !» Puis la maman construit l’histoire de Henri le Hérisson. Emma a 4 ans et elle vient de se faire opérer des végétations.
Création et utilisation de contes métaphoriques en hypnose
Par Isabelle Ignace. Les contes ont bercé mon enfance. Ils ont été les premiers éléments d’un imaginaire hypnotique.
Quand j’étais petite, mon frère aîné, Christian, me racontait des histoires le soir avant d’aller dormir. Au début, il s’agissait d’histoires connues, de contes classiques.
Les histoires de grand-père
Par Marco KLOP. Raconter des histoires permet de s’évader et de faire évader ceux qui les écoutent dans une réalité différente, une réalité imaginaire. Pour ce faire, le narrateur utilise des mots, certains précis, d’autres plus vagues.
Le nez fin
Par Camille ROCHE-DJEFFEL. Voici une double métaphore pour les praticiens pressés comme moi ou « comment expliquer l’hypnose médicale tout en faisant les soins ». Attention, prêt, partez ! « M. Al Ambique a un gros problème, il est très sensible des dents mais pas sensible comme tout le monde…
La réification
Par Yves HALFON. Les ressources de l’inconscient. Pour traiter certains troubles par l’hypnose, le patient doit prendre conscience que sa volonté consciente au monde et active ne peut rien ; par contre, après avoir fait un canevas d’analogies, le «laisser faire » l’inconscient devient indispensable.
L’énigme de la Perle Noire. Métaphore de la rencontre du « Comte de Brosseau » Ou une métaphore qui en cache une autre
Par Gaston Brosseau. Disons en entrée de jeu que les métaphores ne sont pas ma tasse de thé. Si j’en développe dans mes consultations c’est par inadvertance ou d’une façon non intentionnelle. D’ailleurs, si vous questionnez Claude Virot ou Yves Halfon sur mon langage thérapeutique, ils vous diront la même chose : « Gaston raconte à peu près n’importe quoi à ses patients. »
Par Franck Garden-Brèche. Histoire courte, conte, légende universelle, tableau de maître, ou simple image, la métaphore existe depuis la nuit des temps et inspire notre vie quotidienne. Des livres sacrés millénaires aux publicités les plus contemporaines, elle porte un message analogique perçu à un méta-niveau de notre pensée.
De la métaphore dans la maladie et le soin
Par Yves Halfon. «En matière de métaphore, les apparences sont tout, sauf trompeuses.»
Qu’y a-t-il entre le corps et la pensée ? Entre la matière et le sens ? Nos possibilités de concevoir tournent court, le langage lui-même s’es souffle. On dit alors : «C’est comme si » pour trouver, avec la métaphore, un symbole, une parabole.
Utilisation des métaphores en thérapie
Par Consuelo Casula. Construites ou filées, développées ou succinctes, universelles ou personnelles, les métaphores offertes ici par la Présidente de la Société Européenne d’Hypnose constituent une boîte à malice d’une portée thérapeutique et d’une inspiration exceptionnelles.
Par Yves Halfon. «En matière de métaphore, les apparences sont tout, sauf trompeuses.»
Qu’y a-t-il entre le corps et la pensée ? Entre la matière et le sens ? Nos possibilités de concevoir tournent court, le langage lui-même s’es souffle. On dit alors : «C’est comme si » pour trouver, avec la métaphore, un symbole, une parabole.
Utilisation des métaphores en thérapie
Par Consuelo Casula. Construites ou filées, développées ou succinctes, universelles ou personnelles, les métaphores offertes ici par la Présidente de la Société Européenne d’Hypnose constituent une boîte à malice d’une portée thérapeutique et d’une inspiration exceptionnelles.
Par Jason P. Austin. Mon expérience m’a amené à travailler avec de nombreux toxicomanes qui, en dépit de tous mes efforts, restent catégoriquement accrochés à leur récit problématique. Ils ne peuvent envisager une réécriture de leur histoire pour lui donner un nouveau sens utile. Le but de cet article est de présenter une technique alternative proposant l’utilisation de films pour aider ces sujets à créer des métaphores positives pour leurs expériences vécues.
Le poète, le patient et l’hypnothérapeute
Par Yves Halfon. Ce travail nous amène à faire un rapprochement entre le langage poétique et le langage hypnotique. Nous découvrirons les points de ressemblance, comme l’utilisation de l’imaginaire pour toucher l’émotion, le corps, l’inconscient. La différence se fera dans la relation à l’autre et le rôle du patient en tant que cocréateur du langage figuratif.
Les métaphores
Par Franck Bernard. Définitions. La métaphore, du grecμεταφορα '(« metaphorá »= transport), est une figure de style fondée sur l’analogie. Un terme est substitué à un autre, issu d’un champ lexical différent, parce qu’il lui ressemble ou partage avec celui-ci une qualité essentielle.
Métaphores en stock
Forts de tous ces outils, dès les premières minutes après l’enseignement, les stagiaires en formation parviennent à imaginer de belles métaphores, issues de leur créativité. Miscellanées de changements…
L’heure du changement
Par Frédérique Honoré. Deux images métaphoriques me servent « d’accroche » quand les patients les remarquent dans mon cabinet de consultations. La première est donc cette pendule que j’ai suspendue dans un endroit ni trop en vue, ni trop discret, et qui tourne dans le sens inverse des aiguilles d’une montre normale.
L’enchantement hypnotique des métaphores
Par Joyce C. MILLS, Ph.D.« Autant que je puisse en juger, le seul but de l’existence humaine est d’allumer une lumière dans l’obscurité de l’être. » Les métaphores sont hypnotiques de par leur simple existence.
Si la métaphore m'était contée. La magie du "comme si" dans l'hypnothérapie du possible
Par Yves Halfon. L’hypnose, utilisée aujourd’hui en tant que pratique médicale et état psychologique habituel de l’individu, s’écarte de la croyance en la magie, et surtout de la pensée magique, comme toute puissance sur le réel. Elle est devenue objet d’études.
Fier d’être « un pot fêlé »
Par Yves Halfon. Il y a bien longtemps, un soignant m’envoya ce conte hindou. Je ne me souviens plus du nom du soignant. Ma mémoire est comme ce « pot fêlé ». Je remercie encore cette personne de cet envoi.
La métaphore, une communication intersubjective directe
Par Luc Farcy. « La métaphore n’est pas pour le vrai poète une figure de rhétorique, mais une image substituée qu’il place réellement devant ses yeux à la place d’une idée. » Friedrich Nietzsche
Henri le Hérisson
Par Céline BENHARROCH LEININGER. Tout commence pour Emma et sa maman par un début de réification : - « Cela pique comment ? - Comme un hérisson. - Quelle couleur est ce hérisson ? - Rouge !» Puis la maman construit l’histoire de Henri le Hérisson. Emma a 4 ans et elle vient de se faire opérer des végétations.
Création et utilisation de contes métaphoriques en hypnose
Par Isabelle Ignace. Les contes ont bercé mon enfance. Ils ont été les premiers éléments d’un imaginaire hypnotique.
Quand j’étais petite, mon frère aîné, Christian, me racontait des histoires le soir avant d’aller dormir. Au début, il s’agissait d’histoires connues, de contes classiques.
Les histoires de grand-père
Par Marco KLOP. Raconter des histoires permet de s’évader et de faire évader ceux qui les écoutent dans une réalité différente, une réalité imaginaire. Pour ce faire, le narrateur utilise des mots, certains précis, d’autres plus vagues.
Le nez fin
Par Camille ROCHE-DJEFFEL. Voici une double métaphore pour les praticiens pressés comme moi ou « comment expliquer l’hypnose médicale tout en faisant les soins ». Attention, prêt, partez ! « M. Al Ambique a un gros problème, il est très sensible des dents mais pas sensible comme tout le monde…
La réification
Par Yves HALFON. Les ressources de l’inconscient. Pour traiter certains troubles par l’hypnose, le patient doit prendre conscience que sa volonté consciente au monde et active ne peut rien ; par contre, après avoir fait un canevas d’analogies, le «laisser faire » l’inconscient devient indispensable.
L’énigme de la Perle Noire. Métaphore de la rencontre du « Comte de Brosseau » Ou une métaphore qui en cache une autre
Par Gaston Brosseau. Disons en entrée de jeu que les métaphores ne sont pas ma tasse de thé. Si j’en développe dans mes consultations c’est par inadvertance ou d’une façon non intentionnelle. D’ailleurs, si vous questionnez Claude Virot ou Yves Halfon sur mon langage thérapeutique, ils vous diront la même chose : « Gaston raconte à peu près n’importe quoi à ses patients. »