Chers lecteurs, c’est toujours un plaisir de partager ce que nous avons de meilleur. Je vous propose de réfléchir à la puissance des métaphores dans le domaine de la douleur. J’ai eu à expérimenter l’hypnoanalgésie pour mes propres besoins, et je continue, après avoir été renversée par une voiture en Inde très gravement, avec huit fractures dont deux supplémentaires. Ces dernières ont été découvertes fortuitement par un ami radiologue qui a défocalisé son regard de la zone tellement remaniée, à savoir ma jambe gauche. Il m’a dit alors avoir bien guéri spontanément de mes deux fractures au bassin ! Les traits de fracture étaient en effet bien visibles.
En reprenant les radios précédentes, comme dans l’expérience du gorille invisible (cf. la vidéo YouTube, petite expérience bien connue sur les biais de l’attention, mais également un livre : Le gorille invisible : Quand nos intuitions nous jouent des tours, C. Chabris et D. Simons, Le Pommier), ces fractures étaient là, évidentes, sous nos yeux. Mais là n’est pas le sujet de notre rencontre... C’est de métaphore dont nous allons parler. Alors justement, cet ami radiologue, lorsqu’il m’a montré ces deux traits et m’a dit combien vite je cicatrisais de ces deux fractures du bassin, n’évoquait il pas mes capacités osseuses utiles pour cicatriser des autres fractures de la jambe ?
Voici une définition possible de la métaphore. C’est une figure d’analogie qui consiste à établir une ressemblance entre un premier élément : le comparé, et un second : le comparant, pour désigner une chose ou une idée. La métaphore se définit comme la transposition d’un élément d’un domaine à un autre.
« La caverne de Platon »
Une des plus anciennes métaphores est certainement « La caverne de Platon », IVe siècle avant J.-C. Des prisonniers enchaînés au fond d’une caverne, le corps et la tête immobilisés, regardent défiler des ombres sur la paroi de la caverne qu’ils ont devant eux, tout en percevant des échos de voix… en retrait, loin sur une hauteur, un feu, éclairant des figurines ou des marionnettes passant au-dessus d’un petit mur, projette leurs ombres sur la paroi du fond de la grotte... On libère un prisonnier et on le sort de la caverne, et lorsqu’il redescend malhabilement dans la noirceur, les yeux tout inondés de lumière, il devient, du fait de sa maladresse, l’objet de risée de ses compagnons enchaînés. Dans cette histoire, la caverne symbolise le monde sensible, et le monde du jour, le monde intelligible. Ceci nous entraîne également à réfléchir comment nous pouvons être victimes de nos perceptions et de nos propres pièges.
En reprenant les radios précédentes, comme dans l’expérience du gorille invisible (cf. la vidéo YouTube, petite expérience bien connue sur les biais de l’attention, mais également un livre : Le gorille invisible : Quand nos intuitions nous jouent des tours, C. Chabris et D. Simons, Le Pommier), ces fractures étaient là, évidentes, sous nos yeux. Mais là n’est pas le sujet de notre rencontre... C’est de métaphore dont nous allons parler. Alors justement, cet ami radiologue, lorsqu’il m’a montré ces deux traits et m’a dit combien vite je cicatrisais de ces deux fractures du bassin, n’évoquait il pas mes capacités osseuses utiles pour cicatriser des autres fractures de la jambe ?
Voici une définition possible de la métaphore. C’est une figure d’analogie qui consiste à établir une ressemblance entre un premier élément : le comparé, et un second : le comparant, pour désigner une chose ou une idée. La métaphore se définit comme la transposition d’un élément d’un domaine à un autre.
« La caverne de Platon »
Une des plus anciennes métaphores est certainement « La caverne de Platon », IVe siècle avant J.-C. Des prisonniers enchaînés au fond d’une caverne, le corps et la tête immobilisés, regardent défiler des ombres sur la paroi de la caverne qu’ils ont devant eux, tout en percevant des échos de voix… en retrait, loin sur une hauteur, un feu, éclairant des figurines ou des marionnettes passant au-dessus d’un petit mur, projette leurs ombres sur la paroi du fond de la grotte... On libère un prisonnier et on le sort de la caverne, et lorsqu’il redescend malhabilement dans la noirceur, les yeux tout inondés de lumière, il devient, du fait de sa maladresse, l’objet de risée de ses compagnons enchaînés. Dans cette histoire, la caverne symbolise le monde sensible, et le monde du jour, le monde intelligible. Ceci nous entraîne également à réfléchir comment nous pouvons être victimes de nos perceptions et de nos propres pièges.
Nous utilisons la métaphore thérapeutique pour conseiller, éduquer, remettre en route les ressources et savoir-faire, trouver une ou plusieurs solutions possibles à une situation initiale bloquée.Un exemple en hypnothérapie avec un enfant : Jules et la mort de son papa. Il a 3 ans, son papa vient de décéder d’une façon brutale et il se demande comment il va faire pour lui parler alors, dit-il, qu’il est au ciel. Il va utiliser l’arc-en-ciel et les papillons pour apporter des messages. Nous allons agir et construire les métaphores avec du papier. Il revient quelques années plus tard et constatant que je n’ai plus les papillons accrochés dans mon cabinet, me demande comment faire, et nous reconstruisons ce qui est nécessaire.
